Première
Comment la socialisation contribue-t-elle à expliquer les différences de comportement des individus ?
Socialisation |
Jeux
Les jeux des enfants : image de leur socialisation ? Les jeux d’imitation et de faire-semblant accompagnent l’émergence de la fonction symbolique tout au long de la petite enfance. Mais la pratique de ces jeux connaît d’importantes variations d’un enfant à l’autre, et les variations sociales qui l’affectent restent relativement peu étudiées. [Vidéo 2021, durée 3:53] - ZOOM
Comportements dangereux
Tabac, alcool et cannabis chez les adolescents. La consommation et l’abus d’alcool, de tabac et de cannabis par les adolescents est un important problème de santé publique en France. Les consommations des adolescents sont plus fortement liées à la configuration familiale qu’au milieu social. Les adolescents vivant dans des familles monoparentales ou recomposées sont plus fréquemment sujets à des consommations à risque que les autres. On ne peut cependant en conclure un rapport de causalité entre la rupture parentale et les consommations d’alcool et de drogues des adolescents. [Topo, 2021] - AU FIL DU COURS
Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ?
Liens sociaux |
Voisinage
Voisiner, une pratique qui demeure… sélective, Jean-Yves Authier, Joanie Cayouette-Remblière, Population et Sociétés n° 589, mai 2021. La crise sanitaire de 2020 éclaire d’un nouveau jour les relations de voisinage. Mais quelles sont leur ampleur et leur nature aujourd’hui ? Au cours des trois dernières décennies, les pratiques de voisinage sont restées étonnamment stables. Mais nous ne voisinons pas tous de la même manière ni avec n’importe qui. Les pratiques de voisinage augmentent avec le niveau de diplôme et les revenus. Elles sont les plus importantes entre 30 et 44 ans, chez les familles avec enfants et les propriétaires. Elles sont plus intenses dans les quartiers bourgeois et gentrifiés ainsi que dans les communes rurales. [Publication, 2021] - ZOOM
Comment voisine-t-on dans la France confinée ? Anne Lambert, Joanie Cayouette-Remblière, Elie Guéraut, Guillaume Le Roux, Catherine Bonvalet, Violaine Girard, Laetitia Langlois, Population et Sociétés n° 578, juin 2020. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 a-t-il modifié les relations de voisinage et le sentiment d’isolement des Français ? S’appuyant sur l’enquête Coconel, Anne Lambert et ses collègues décrivent les services rendus et reçus par les uns et les autres, avant et pendant le confinement, et leurs variations selon la catégorie sociale et l’âge. L’enquête aborde différents thèmes : logement et conditions de vie ; emploi et conditions de travail ; enfant et continuité pédagogique ; voisinage et sentiment d’isolement. [Publication, 2020] - ZOOM
Sociabilité numérique / réseaux sociaux
Au cœur des sites de rencontres. Dans le cadre de la Fête de la Science 2021, Marie Bergström (chercheure à l'Ined) participe à l’émission « Science en direct » animée par Fred de l'Esprit sorcier. Que sait-on sur le comportement amoureux des français à travers l'usage des sites de rencontres ? Marie Bergström, spécialiste de la recherche sur les rencontres amoureuses, nous en parle. [Vidéo 2021, durée : 10 min] - ZOOM
Quand l’Ined rencontre Meetic, Marie BERGSTRÖM, 2017. In : Statistique & Société [en ligne]. 1 janvier 2017. Vol. 5, n° 3, p. 45‑50. Le recours aux services de rencontres sur Internet est aujourd'hui une pratique fréquente. Contrairement aux annonces et aux agences matrimoniales dont l'usage est toujours resté marginal, les rencontres en ligne sont devenues courantes chez les jeunes comme les moins jeunes. C'est le cas en France où 12 % des femmes et 16 % des hommes, âgés de 26 à 65 ans, s'étaient déjà inscrits sur un tel site en 2013. Parmi les personnes qui n'étaient pas en couple au moment de l'enquête, le taux d'usage était plus important : 25 % des femmes et 28 % des hommes. [Publication, 2017] - ZOOM
Sites de rencontres : qui les utilise en France ? Qui y trouve son conjoint ? Marie Bergström, Population et Sociétés n° 530, février 2016. Les sites de rencontres sur Internet suscitent intérêt et étonnement. Peu d’enquêtes avaient cependant été conduites jusqu’ici à leur sujet. L’enquête Étude des parcours individuels et conjugaux permet pour la première fois de mesurer et caractériser l’usage de ces services en France. Elle révèle que si les sites de rencontres sont largement utlisés, ils jouent un rôle modeste dans la formation des couples. [Publication, 2016] - ZOOM
Exclusion sociale /précarité/ isolement
Le sentiment d’isolement et la baisse du moral des retraités pendant la crise sanitaire, Laurent Nowik, Raphaël Dhuot, Population et Sociétés n° 600, Mai 2022. Confinés et très limités dans leurs relations sociales et leurs activités pendant la première année de la crise sanitaire, les pensionnés du régime général de retraite français sont plus de la moitié à indiquer une dégradation de leur moral suite à l’épidémie de Covid-19 et les confinements. Pour les retraités ayant indiqué avoir eu besoin d’aide, la demande de soutien moral ou affectif vient en premier. Par rapport aux retraités en couple, ceux vivant seuls ont davantage ressenti les conséquences de la politique sanitaire. Le moral des individus se distingue aussi selon le sexe, la santé, le niveau économique, et l’âge. Les personnes ayant le plus mal vécu les confinements se trouvent parmi les moins âgées et celles vivant seules. [Publication, 2022] - ZOOM
Les étudiants des catégories populaires face à la décohabitation familiale. Pour quels motifs les étudiants issus des catégories populaires cherchent-ils un logement autonome pour suivre leurs études ? À quels obstacles sont-ils confrontés au cours de leur recherche de logement ? Une fois le logement trouvé, quelles sont les difficultés rencontrées ? Interview avec Pascale Dietrich-Ragon. [Topo, 2022] - AU FIL DU COURS
La précarité résidentielle des jeunes à leur sortie de l’aide sociale à l’enfance (ASE). En France, 138 000 enfants ou adolescents sont pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) au titre de l’enfance en danger, soit 1,6 % des mineurs. Si les jeunes entrent dans le dispositif à des âges très variés, tous doivent en revanche en sortir à 18 ans, âge de fin de la prise en charge légale, ou à 21 ans au plus tard s’ils obtiennent un contrat jeune majeur. Ils doivent alors subvenir eux-mêmes à leurs besoins et ne peuvent plus dépendre de l’ASE pour se loger. À partir des données de l’enquête Elap (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs, Pascale Dietrich-Ragon, Chercheure à l’Ined, explore les modalités et le vécu de la sortie du placement sur le plan résidentiel. Une part importante des jeunes a été confrontée à une « expulsion chronique » durant leur enfance et pendant leur placement. La majorité n’a pas choisi le moment du départ de l’ASE. Dans la période qui suit, ils cumulent les difficultés pour acquérir une stabilité résidentielle. [Topo, 2021] - AU FIL DU COURS
Mieux mesurer la pauvreté à la petite enfance : une meilleure prise en compte des conditions de vie. La mesure de la pauvreté à la petite enfance a longtemps été limitée à son aspect monétaire au travers du revenu disponible du ménage ou son aspect en conditions de vie du ménage. En s’appuyant sur les données de l’enquête Elfe (Étude Longitudinale Française depuis l’Enfance), Marion Leturcq et Lidia Panico, chargées de recherche à l’Ined, accompagnées de Bárbara Castillo Rico, docteure en économie, réinterrogent la manière de mesurer la pauvreté en conditions de vie des enfants en bas âge. À travers un travail original, elles mettent en place de nouveaux indicateurs qui permettent d’adopter le point de vue de l’enfant. [Topo, 2020] - AU FIL DU COURS
Les sans-domicile en France. Il est difficile de recenser les personnes sans domicile, d’autant plus si elles sont sans abri et dorment dans la rue. Pour mieux les connaître, l’Insee et l’Ined ont mené plusieurs enquêtes auprès des usagers des services d’hébergement ou de distribution de repas. Elles montrent une forte augmentation du nombre de sans-domicile depuis 2001. Une personne est considérée comme sans domicile si elle a passé la nuit précédant l’enquête dans un service d’hébergement (centre d’hébergement collectif, chambre d’hôtel ou logement payé par une association…) ou dans un lieu qui n’est pas prévu pour l’habitation. [Topo, 2015] - AU FIL DU COURS
Le suicide en prison. En France, le suicide est sept fois plus fréquent en prison qu’en milieu libre. Quels sont les détenus les plus vulnérables ? L’étude des données de l’administration pénitentiaire permet d’identifier plusieurs facteurs de risque propres à l’univers carcéral, comme la période de détention provisoire ou le placement en cellule disciplinaire. [Topo, 2015] - AU FIL DU COURS
Les mal-logés parisiens. Malgré son image de « ville lumière », Paris compte encore des logements vétustes et insalubres. Majoritairement issus de l’immigration, ceux et celles qui y habitent connaissent des conditions de vie et d’emploi précaires. Une grande partie des classes populaires a déjà déserté la capitale, chassée par la hausse des prix de l’immobilier et la saturation du parc social. Mais les mal-logés parisiens auprès desquels Pascale Dietrich-Ragon, chercheure à l’Ined, a enquêté pendant plusieurs années n’envisagent pas de quitter la ville. La plupart refusent un « exil » en banlieue, synonyme pour eux de déclassement social. Et continuent de vivre à Paris, au prix de l’insalubrité. [Topo, 2014] - AU FIL DU COURS
Quels sont les processus sociaux qui contribuent à la déviance ?
Contrôle social |
Choix du conjoint
L’avis des parents sur le conjoint choisi par leur enfant : quelles évolutions en un siècle ? Milan Bouchet-Valat, Sébastien Grobon, Population et Sociétés n° 588, avril 2021. L’influence de la famille sur le choix du conjoint diminue depuis le début du XXe siècle, entraînant d’abord un désaccord plus fréquent des parents de 1920 à 1970, puis une tolérance croissante après. Le mariage d’amour se développe ; l’affinité entre conjoints prend le pas sur la proximité sociale. Les lieux de rencontre s’élargissent hors du voisinage et de la famille, et les parents se montrent de plus en plus ouverts à des conjoints d’un autre milieu. [Publication, 2021] - ZOOM
Stigmatisation et déviance |
Normes corporelles/ Apparence corporelle
Très masculin, pas très féminine. Les variations sociales du genre, Mathieu Trachman, Population et Sociétés n° 605, Novembre 2022. La majorité des femmes se disent plutôt féminines et la majorité des hommes plutôt masculins. On enregistre sans doute ici le sentiment d’être « normal » du point de vue du genre. Pour autant les positionnements de genre ne s’organisent pas de la même manière selon le sexe : un tiers des hommes se disent très masculins, alors que moins d’un quart des femmes se disent très féminines ; un peu plus de 9 % des femmes se disent « pas très féminines », alors que seuls 2 % des hommes se disent « pas très masculins ». Les variations du genre selon le sexe reflètent sans aucun doute une dévalorisation du féminin par rapport au masculin, mais aussi des questionnements sur ce qu’est être une femme ou un homme. [Publication, 2022] - ZOOM
Normes corporelles, tensions mentales et troubles du comportement alimentaire à l’adolescence. À partir de données d’enquête en population générale, Claire Scodellaro montre que les pratiques anorexiques et boulimiques sont assez peu fréquentes. Elles concernent beaucoup plus les filles que les garçons, davantage les milieux aisés que populaires. Elles apparaissent liées aux normes d’apparence corporelle et de contrôle alimentaire mais aussi, dans le cas de l’anorexie, à la recherche d’une certaine forme d’excellence sociale. [Vidéo, 2014, durée : 14min] - ZOOM
Les normes de minceur : une comparaison internationale, Delphine Robineau, Thibaut de Saint Pol, Population et Sociétés n° 504, octobre 2013. La valorisation de la minceur est plus ou moins forte selon les pays, et peut s’imposer davantage à l’un ou l’autre sexe. On peut distinguer quatre groupes de pays : ceux majoritairement européens telle la France, où la pression de la minceur est plus forte sur les femmes que sur les hommes. Des pays comme l’Uruguay où la minceur est davantage un idéal pour les hommes, une corpulence plus élevée étant préférée pour les femmes. Des pays où la minceur est peu valorisée pour les deux sexes comme l’Irlande. Enfin, la Corée du Sud, où la pression de la minceur est très forte sur les hommes comme sur les femmes. Si en Corée du Sud la corpulence réelle et les idéaux sont proches, les situations sont très contrastées selon le sexe dans la plupart des pays. [Publication, 2013] - ZOOM
Célibat
Vivre célibataire : des idées reçues aux expériences vécues, Marie Bergström, Géraldine Vivier, Population et Sociétés n° 584, décembre 2020. L’analyse croisée de l’enquête Épic (Étude des parcours individuels et conjugaux, 2013-2014) et de la post-enquête qualitative sur le célibat confirme que les épisodes de vie célibataire sont désormais courants, et souvent renouvelés au cours d’une vie. Elle permet aussi d’en examiner les formes et d’en éclairer les vécus, contrastés selon le sexe, le milieu social et l’âge. Dans un contexte où la norme conjugale reste très forte, le célibat apparaît d’autant mieux vécu qu’il est davantage répandu autour de soi. C’est le cas des femmes, et en particulier de celles, ouvrières et employées, qui y trouvent un espace d’émancipation personnelle. Inversement, il est moins bien vécu lorsqu’il constitue un écart plus marqué à la norme de son entourage. Minoritaires parmi leurs pairs, les trentenaires célibataires se distinguent par un vécu plus difficile et stigmatisant de leur célibat. [Publication, 2020] - ZOOM
Être un homme célibataire en Chine rurale, Isabelle Attané, Population et Sociétés n° 557, juillet- août 2018. Dans les campagnes chinoises, les célibataires sont presque exclusivement des hommes. L’excédent d’hommes dans la population, les migrations internes et la recherche de mobilité sociale ascendante des femmes à travers le mariage se conjuguent pour expliquer ce phénomène. L’enquête DefiChine donne un éclairage sur la situation des hommes célibataires dans trois districts ruraux du Shaanxi. Elle montre que, si le déficit de femmes suscite une compétition de fait entre les hommes cherchant à se marier, les dimensions sociales et économiques du célibat ne doivent pas être négligées. [Publication, 2018] - ZOOM
Femmes sans enfant
Un tiers des femmes d’Asie de l’Est resteront sans enfant, Tomáš Sobotka, Population et Sociétés n° 595, décembre 2021. La fécondité a baissé jusqu’à des niveaux extrêmement bas dans la plupart des pays développés d’Asie de l’Est au cours des dernières décennies. Ce phénomène est lié au retard du mariage et à l’augmentation du célibat à vie, ainsi qu’au fait que davantage de femmes mariées restent sans enfant. Les tendances futures en matière d’infécondité dépendent de la façon dont les sociétés d’Asie de l’Est réussiront à prendre le train de la « révolution de genre » et à considérer de nouveaux modèles familiaux. [Publication, 2021] - ZOOM
Les insultes
Les violences dans les espaces publics touchent surtout les jeunes femmes des grandes villes, Amandine Lebugle, l’équipe de l’enquête Virage, Population et Sociétés n° 550, décembre 2017. Un quart des femmes interrogées dans l’enquête Virage ont déclaré avoir subi au moins une violence dans les espaces publics au cours des douze derniers mois. Sur cent femmes, vingt ont mentionné avoir été sifflées au moins une fois. Viennent ensuite les insultes (8%), le fait d’avoir été suivie (3%), le pelotage accompagné parfois de baisers forcés (2%), puis les propositions sexuelles insistantes (1%), et l’exhibitionnisme ou le voyeurisme (1%). Les agressions sexuelles sont les plus fréquentes dans les espaces publics. C’est là que 7,9% des femmes et 2,2% des hommes en ont subi une à un moment ou un autre de leur vie - le plus souvent du pelotage ou des attouchements du sexe. Les viols et tentatives de viols dans ces espaces concernent 0,9% des femmes et 0,3% des hommes âgés de 20 à 69 ans. [Publication, 2017] - ZOOM
Les insultes entre inconnus dans les espaces publics. Amandine Lebugle analyse le poids du sexisme et des stéréotypes de genre concernant les insultes dans les espaces publics. [Vidéo, 2017, durée : 11min] - ZOOM
Voter : une affaire individuelle ou collective ?
La fabrique du citoyen : origines et rapport au politique en France, Vincent Tiberj et Patrick Simon, 2015. Dans : Cris Beauchemin (Éd.), Christelle Hamel (Éd.) et Patrick Simon (Éd.), Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France, Paris : Ined, p. 501-523. [Publication, 2015] - PRÉPARATION DE COURS
Comment l’assurance et la protection sociale contribuent-elles à la gestion des risques dans les sociétés développées ?
Exposition aux risques |
Comportements à risque
L’évolution des inégalités sociales de tabagisme au cours du cycle de vie : une analyse selon le sexe et la génération, Damien Bricard, Florence Jusot, François Beck, Myriam Khlat, et Stéphane Legleye, Économie et Statistique, La santé et les soins : prise en charge, déterminants sociaux, conséquences professionnelles, no 475‑476 (30 avril 2015), 89‑112. Les données du Baromètre santé recueillies en 2010 auprès de 27 653 personnes ont été mobilisées pour reconstruire de façon rétrospective le parcours tabagique de trois cohortes de naissance (1941-1955, 1956-1970 et 1971-1985). Après avoir été plus fréquent parmi les plus diplômés, le tabagisme a reculé dans ces milieux, alors qu'il continue de progresser parmi les groupes moins diplômés. Les niveaux de prévalence sont aujourd'hui forts pour les deux sexes. L'importance des inégalités sociales face au tabagisme ressort aux âges jeunes, pour toutes les cohortes et pour les deux sexes. [Publication, 2015] - PRÉPARATION DE COURS
Les immigrés vivent-ils vraiment plus longtemps que les natifs ? Le cas des Finlandais en Suède, Östergren, Olof, Kaarina Korhonen, Agneta Cederström, et Pekka Martikainen, Population et Sociétés, n° 613, juillet 2023. En France, les immigrés ont un moindre risque de mortalité que les natifs, ce qui est a priori surprenant sachant qu’ils sont généralement issus de milieux socioéconomiques plus défavorisés. Une des raisons est que les migrants font partie des personnes en meilleure santé dans leurs pays d’origine. Observe-t-on ce même paradoxe quand immigrés et natifs sont nés dans des pays similaires ? [Publication, 2023] - ZOOM
La surmortalité des jeunes adultes : un trait naturel ? Adrien Remund, Carlo Giovanni Camarda, et Timothy Riffe. The Conversation, 21 octobre 2021. Une hausse temporaire du risque de décès au moment de l’entrée dans l’âge adulte a été observée dans de nombreuses populations sans qu’une explication n’émerge clairement jusqu’ici. Plusieurs études récentes permettent cependant de mieux cerner les principales caractéristiques de ce phénomène, qui s’avère historiquement non universel, davantage masculin sans toutefois que les femmes y échappent, et dominé par les morts violentes. [Publication, 2021] - ZOOM
L’influence du tabac sur la mortalité en Europe, Fanny Janssen, Population et Sociétés n° 571, novembre 2019. En Europe, l’épidémie de tabac a influé sur les niveaux et tendances de la mortalité, ainsi que sur les différences entre les sexes et entre les pays. En 2014, le tabac réduit l’espérance de vie des hommes de 2,7 ans en moyenne et celle des femmes de 1,0 an. Le tabac explique 28 % de l’écart d’espérance de vie entre les sexes. L’épidémie de tabac est la plus avancée dans le Nord-Ouest de l’Europe. L’effet du tabac y est en recul chez les hommes, mais n’a pas encore atteint son pic chez les femmes, et leurs mortalités dues au tabac sont proches. Sans le tabac, l’espérance de vie n’aurait pas stagné dans des pays comme le Danemark et les Pays-Bas chez les hommes dans les années 1950-1960, et chez les femmes dans les années 1980-1990. Elle aurait augmenté en général de façon plus importante, et les évolutions des hommes et des femmes auraient été plus proches. [Publication, 2019] - ZOOM
Les accidents et agressions corporelles chez les personnes âgées : moins fréquents que chez les jeunes, mais plus graves, Xavier Thierry, Population et Sociétés, no 468, juin 2010. La crainte d’être agressé est fréquente chez les personnes âgées, mais dans quelle mesure sont-elles effectivement victimes de violences physiques ? Que représentent ces agressions par rapport aux accidents de la vie courante ? Chaque année, environ 6 % des personnes de 65 ans ou plus se blessent lors d’un accident de la vie courante, contre 15 % des enfants. Les accidents de la vie courante résultent trois fois sur quatre de chutes survenant à domicile ou dans ses abords immédiats chez les personnes âgées, et dans 15 % des cas, de chutes sur la voie publique. En comparaison, chez les personnes plus jeunes, ils surviennent souvent lorsqu’elles font du sport ou lors d’un déplacement professionnel. Moins fréquents que chez les jeunes, ces accidents sont néanmoins plus graves chez les personnes âgées. Les risques d’être agressé physiquement ou d’auto-agression sont nettement moindres que ceux d’un accident de la vie courante chez les personnes âgées : seulement 1 % d’entre elles déclarent avoir subi une agression au cours des deux dernières années, et moins d’une pour mille est hospitalisée chaque année pour une tentative de suicide. [Publication, 2010] - ZOOM
Tabac, alcool et cannabis chez les adolescents. La consommation et l’abus d’alcool, de tabac et de cannabis par les adolescents est un important problème de santé publique en France. Les consommations des adolescents sont plus fortement liées à la configuration familiale qu’au milieu social. Les adolescents vivant dans des familles monoparentales ou recomposées sont plus fréquemment sujets à des consommations à risque que les autres. On ne peut cependant en conclure un rapport de causalité entre la rupture parentale et les consommations d’alcool et de drogues des adolescents. [Topo, 2021] - AU FIL DU COURS
La crise du COVID-19 : un révélateur des inégalités d’exposition aux risques
Les inégalités sociales au temps du COVID-19, Nathalie Bajos (Inserm), Josiane Warszawski (Inserm – Université Paris Saclay), Ariane Pailhé (Ined), Emilie Counil (Ined), Florence Jusot (Université ParisDauphine), Alexis Spire (CNRS), Claude Martin (CNRS), Laurence Meyer (Université Paris Saclay), Antoine Sireyjol (Inserm), Jeanna-Eve Franck (Inserm), Nathalie Lydié (Santé Publique France), Questions de santé publique, 2020, n°. 40, p. 1-12. Notre pays — et la planète — traverse une crise épidémique majeure. Comme toute crise, elle peut être révélatrice des forces et faiblesses de la société, et de ses composantes : celles de son système de santé, de son système de recherche, du fonctionnement de la démocratie sanitaire…Cet article aborde la question des inégalités sociales au temps du Covid-19 : la crise sanitaire, la réaction politique et celle du système de santé les ont-elles amplifiées, atténuées ou les ont-elles laissées telles qu’elles étaient auparavant ? Ce numéro spécial de la revue Questions de Santé Publique apporte un éclairage sur cette question à partir de résultats originaux provenant de l’enquête « Épidémiologie et conditions de vie » (EpiCoV), permettant de documenter dans les meilleurs délais la situation exceptionnelle que nous traversons. [Publication, 2020] - PRÉPARATION DE COURS
Les inégalités sociales à l’épreuve de la crise sanitaire : un bilan du premier confinement, Meriam Barhoumi, Anne Jonchery, Sylvie Le Minez, Philippe Lombardo, Thierry Mainaud, Ariane Pailhé, Catherine Pollak, Émilie Raynaud, Anne Solaz, Portrait social, édition 2020 - Insee Références. Cet article propose un tour d’horizon des inégalités dans le contexte de la Covid 19 : surcroît de mortalité, transformations de l’emploi, situation financière des ménages, tâches domestiques, loisirs et activités scolaires. [Publication, 2020] - PRÉPARATION DE COURS
Quelles sont les populations les plus exposées au coronavirus ? (3/6). Qui a été exposé au coronavirus pendant le premier confinement ? Selon la première vague de l’enquête EPICOV, plus de 2/3 des personnes en emploi ont dû continuer à se rendre sur leur lieu de travail au moins partiellement. Pas seulement des professions essentielles et avec des inégalités importantes. [Vidéo, 2021, durée : 6 minutes] - ZOOM
Le travail dans la crise : une question de santé. Emilie Counil et Ariane Pailhé, nous présentent quelques résultats de l’enquête « Épidémiologie et conditions de vie » (EpiCoV) conduite à différents moments de l’épidémie. Quels sont les effets de la pandémie sur la santé – en fonction du type de profession exercée, de la situation familiale, du mode éventuel d’exercice du télétravail ? [Vidéo, 2021, durée : 11 minutes] - ZOOM
L’impact du confinement sur les inégalités de genre. L'enquête Coconel produite au cœur du premier confinement permet d'éclairer les liens entre les différentes dimensions de la vie sociale des femmes et des hommes en confinement et de comprendre, comment et pour qui, les difficultés se sont accumulées - en termes d’emploi, de revenus, d’espace de travail et de vie, mais aussi de mal-être. [Vidéo, 2021, durée : 13 minutes] - ZOOM
Covid-19 : les classes populaires paient-elles le plus lourd tribut au coronavirus en France ? Emilie Counil, Myriam Khlat, 2020, The Conversation, p. 1‑8. Si les personnes âgées constituent le gros des victimes de la pandémie, les travailleurs d’âge moyen ont également été affectés par le Covid-19. C’est en particulier le cas des professionnels de la santé et des employés dont les postes, au contact du public, augmentent le risque d’exposition au coronavirus. Dans le contexte de cette pandémie, les personnes occupant des emplois à bas salaires dans les services essentiels sont fréquemment contraintes, y compris pour des raisons économiques, de poursuivre leur activité en dépit des risques pour la santé. Risques de contamination sur le lieu de travail, conditions de logement difficiles et comorbidités pourraient alors, en agissant de concert, aggraver les inégalités sociales en matière de santé, avec un effet amplificateur des pertes de revenus et licenciements générés par la crise. Des données récentes sur les hospitalisations liées au Covid-19 en France reflètent cette situation. [Publication, 2020] - ZOOM
Télétravail et santé mentale durant la crise sanitaire. Quelles sont les répercussions du télétravail sur la santé mentale et l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle ? Si le télétravail a bien des atouts (gain de temps de transport, réduction de la fatigue et du stress, organisation facilitée des tâches domestiques et parentales…), il peut aussi avoir des conséquences négatives sur le bien-être, et en particulier sur la santé mentale (isolement social, horaires de travail rallongés le soir et le week-end, effacement de la frontière entre temps personnel et professionnel…) [Topo, 2024] - AU FIL DU COURS
Fort excès de mortalité pour les populations immigrées pendant la première vague de la pandémie de COVID-19 en France. Dans une étude réalisée par l’Ined et l’Inserm en partenariat avec Santé publique France et l’Institut Convergences Migrations, des chercheurs ont montré que l’excès de mortalité observé au début de la pandémie de COVID-19, entre le 18 mars et le 19 mai 2020, était bien plus grand pour différentes populations nées à l’étranger que pour la population née en France. Les résultats sont publiés dans la revue Social Science and Medicine. [Topo, 2022] - AU FIL DU COURS
Surmortalité due à la Covid-19 en Seine-Saint-Denis : l’invisibilité des minorités dans les chiffres. Le département de la Seine-Saint-Denis a connu des taux particulièrement élevés de surmortalité liée à la Covid-19 par rapport au reste de l’Hexagone. Si la pauvreté est un facteur explicatif évident, les discriminations ethno-raciales semblent également avoir un impact sur l’exposition au virus. [Topo, 2020] - AU FIL DU COURS
Esperance de vie
La baisse de l’espérance de vie aux États-Unis depuis 2014, Magali Barbieri, Population et Sociétés n° 570, octobre 2019. Aux États-Unis, l’espérance de vie à la naissance a cessé d’augmenter à partir de 2010 et elle a même diminué chez les hommes depuis 2014. Le décrochement des États-Unis par rapport aux autres pays de l’OCDE a commencé vers 1980 et il s’est aggravé. Les progrès dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, en grande partie responsables de la hausse de l’espérance de vie au cours des années 1970 et 1980, ont ralenti depuis 2000 en lien notamment avec la croissance de l’obésité et du diabète. L’épidémie d’overdoses de drogues explique la moitié des années de vie perdues entre 2014 et 2017. La mortalité due à cette cause a été multipliée par plus de cinq entre 1980 et 2017. [Publication, 2019] - ZOOM
Pourquoi l’espérance de vie augmente-t-elle moins vite en France ? Gilles Pison, Population et Sociétés n° 564, mars 2019. Les épidémies de grippe saisonnière ont été particulièrement meurtrières ces dernières années, mais le ralentissement des progrès de l’espérance de vie tient aussi peut-être à une tendance de fond. Les cancers sont devenus la première cause de décès ; la mortalité qui leur est due diminue plus lentement que celle liée aux maladies cardiovasculaires, très rapide ces dernières décennies, et qui a beaucoup fait progresser l’espérance de vie. [Publication, 2019] - ZOOM
Les espérances de vie en bonne santé des Européens, Emmanuelle Cambois, Jean-Marie Robine, Population et Sociétés n° 499, avril 2013. Depuis 2005 Eurostat calcule chaque année l’espérance de vie sans limitation d’activité sous le nom d’« années de vie en bonne santé ». Si l’espérance de vie à 65 ans s’est allongée d’un an dans l’Union européenne entre 2005 et 2010, le temps vécu en mauvaise santé perçue a diminué (de 0,5 à 1,1 an selon le sexe), et ce en dépit de l’augmentation des années de vie s’accompagnant de maladies chroniques (de 1,6 à 1,3 an selon le sexe), le temps vécu sans limitation d’activité restant inchangé. Ce paradoxe peut s’expliquer en part ie par un repérage plus systématique et par une meilleure prise en charge des problèmes de santé, dont la fréquence a pu augmenter sans pour autant que les déclarations de limitations d’activité ou la perception négative de sa santé aient augmenté. [Publication, 2013] - ZOOM
Prise en charge de risques |
Perte d’autonomie
Le recours aux établissements pour personnes âgées en France (2008-2015) : le rôle de l’entourage familial par Amélie Carrère, Emmanuelle Cambois, Roméo Fontaine, 2023, Économie et Statistique, n°538, p. 33–50. La progression notable de la part de personnes très âgées dans la population ne s’est pas traduite en France par une forte augmentation du recours aux établissements d’hébergement pour personnes âgées (EHPA). Dans cet article, nous proposons d’analyser la contribution à cette évolution des facteurs individuels de recours : l’âge, le niveau d’éducation, le sexe, le type d’incapacité et l’entourage familial. À partir des données de enquêtes Handicap‑Santé (2008‑2009) et Capacités et Aides et REssources des seniors (2015‑2016), nous estimons la probabilité de vivre en EHPA chez les individus de 75 ans et plus comme une fonction de ces différents facteurs. Une décomposition permet de montrer que la progression de la part des très âgés et des incapacités sévères accroît le recours global, mais que cet accroissement est contrebalancé par l’augmentation des ressources familiales. Le niveau de recours associé aux différents facteurs est stable. La prise en charge à domicile semble positivement influencée par des effets de composition, liés à un entourage familial plus étoffé ; en revanche elle ne semble pas liée, à situation donnée, à une diminution du recours aux EHPA. [Publication, 2023] - PRÉPARATION DE COURS
L’aide aux aidants en France : disparités territoriales de l’offre de répit, Alexandra Garabige, Loïc Trabut, 2020, Gérontologie et société, 42(162, 2/2020), p. 161-179. Dans les pays industrialisés, les contraintes démographiques et financières liées au vieillissement convergent pour faire des proches aidants un acteur central de la prise en charge du grand âge. En France, dans un système de prise en charge renforçant l’aide professionnelle à domicile, la reconnaissance d’un statut et de droits aux personnes venant aider une personne âgée en situation de perte d’autonomie a longtemps été éludée. Ce n’est qu’en 2015 qu’une loi sur l’adaptation de la société au vieillissement a reconnu leur statut et développé certains de leurs droits (répit, congé). Mais avant cette reconnaissance juridique, différents dispositifs ont été mis en place aux niveaux infranationaux pour aider ces aidants. Il en résulte une diversité territoriale de l’offre de services que cet article propose d’étudier. À partir de l’étude monographique de trois départements et de l’exploitation de deux enquêtes (Enquête auprès des établissements d’hébergement pour personnes âgées de 2015 et enquête Vie Quotidienne et Santé de 2014), nous décrirons et caractériserons ces disparités territoriales et l’accès à l’offre de services de répit. [Publication, 2020] - PRÉPARATION DE COURS
Vit-on plus longtemps en bonne santé dans certains départements français ? L’avancée en âge s’accompagne d’un risque accru de maladies, notamment de maladies invalidantes, qui exposent aux risques d’incapacité et de perte d’autonomie. L’espérance de vie sans incapacité correspond au nombre d’années que peut espérer vivre une personne sans être limitée dans ses activités quotidiennes. En France, des disparités d’espérance de vie sans incapacité sont observées dans les territoires. Où vit-on le plus longtemps et où vieillit-on en bonne santé ? Des chercheurs de l’Ined, de l’Université de Strasbourg et de l’ORS Ile-de-France se sont penchés sur cette question et ont réalisé la première comparaison départementale à partir de l’enquête Vie Quotidienne et Santé (VQS) de la DREES. Ils mettent en évidence des écarts notables d’un département à l’autre. Cette question est importante dans la mesure où les conseils départementaux disposent d’une compétence en matière de politique sanitaire et sociale, en particulier celle de la prise en charge de la perte d’autonomie. [Topo, 2021] - AU FIL DU COURS
Aide informelle : comprendre les comportements individuels et familiaux pour adapter le système français de protection sociale. En 2011, 80% des personnes de 60 ans et plus en perte d’autonomie reçoivent l’aide informelle d’un proche. La valorisation de cette aide est estimée entre 7 et 11 milliards d’euros et a des conséquences en termes de santé publique et de participation au marché du travail, mais également sur l’articulation entre solidarités publiques et solidarités familiales. Demain, cette aide informelle sera influencée par les évolutions démographiques et socioéconomiques des familles. Roméo Fontaine, chargé de recherche à l’Ined, s’intéresse à l’impact économique de cette aide informelle et analyse les comportements de prise en charge et la place du soutien familial dans le système français de protection sociale. [Topo, 2018] - AU FIL DU COURS
La corésidence familiale intergénérationnelle. Loïc Trabut, chargé de recherche à l’Ined, répond aux questions : Que recouvre le terme de « corésidence familiale intergénérationnelle » et quelle est la part de population concernée ? Quelles sont les caractéristiques de cette corésidence ? Est-ce un phénomène nouveau ? [Topo 2016] - AU FIL DU COURS
Vieillissement /Retraite
Retraites : retour sur trente ans de débats et de réformes, Didier Blanchet, Population & Societés 574, février 2020. Quel que soit l’angle sous lequel on aborde le débat sur les retraites, la question de fond est celle de l’arbitrage entre effort de financement d’un côté, durée moyenne et niveau moyen de la retraite de l’autre. Didier Blanchet replace cette question dans une perspective historique. Comment cet arbitrage a-t-il évolué depuis la mise en place du système ? Comment a-t-il été affecté par les réformes conduites depuis le début des années 1990 ? Répondre à ces questions aide à mieux évaluer et circonscrire les problèmes qui restent à résoudre. [Publication, 2020] - ZOOM
Les différences de décisions relatives au départ à la retraite entre femmes et hommes par Julie Tréguier, doctorante à l’Ined. En économie, la décision individuelle de départ à la retraite est souvent vue comme la résultante de l’arbitrage entre le travail (emploi rémunéré) et les loisirs (la retraite), sous la contrainte d’avoir des ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins de consommation tout au long de la vie. Cet arbitrage fait intervenir des dimensions telles que l’aversion au risque ou les préférences sociales, qui sont différenciées entre les femmes et les hommes. [Topo, 2022] - AU FIL DU COURS
Grand-parentalité
Place des grands-parents après la naissance du nouveau-né. Les attentes des parents participant à la cohorte Elfe, A. Thalineau, L. Nowik, Revue des politiques sociales et familiales, no. 126, 2018. Cet article s’intéresse aux attentes des parents à l’égard des grands-parents du nouveau-né à partir des données issues de l’enquête Elfe à deux mois et d’une enquête qualitative réalisée auprès de quarante couples ayant eu leur premier bébé en 2011. Les « nouvelles » familles doivent trouver le bon équilibre entre leur volonté d’impliquer les grands-parents dans la vie de leur enfant et le maintien de leur autonomie et de leurs prérogatives de parents, spécialement pour ce qui relève des choix éducatifs. Les mères ont plus d’attentes vis-à-vis des grands-parents que les pères. Elles tendent à privilégier la lignée maternelle et plus particulièrement la grand-mère maternelle pour les activités de maternage et de conseil. [Publication, 2018] - PRÉPARATION DE COURS
Exclusion sociale /précarité/ isolement
Se laver hors de chez soi. Une enquête sur les bains-douches municipaux parisiens. Les seize bains-douches municipaux actuellement ouverts à Paris offrent gratuitement un service de qualité à des personnes privées de la possibilité de se laver dans de bonnes conditions. Parce que les caractéristiques précises de la population et la façon dont la solidarité se manifeste au jour le jour dans ces établissements n’avaient jusqu’à présent pas été véritablement étudiés, il a été mis en œuvre une enquête par questionnaires auto-administrés, en 7 langues, à destination des usagers des bains-douches. Les données recueillies permettent d’établir un portrait général de la population (âge, sexe, lieu de naissance, situation professionnelle, situation familiale, condition d’habitation etc.). Les bains-douches sont des lieux fréquentés par les plus pauvres, et très majoritairement des hommes (91%), une part non négligeable est logée ou hébergée (48%). L’enquête informe aussi sur les usages des bains-douches, les formes de sociabilité et de régulation que l’on y trouve. Il apparaît que les établissements sont non seulement des lieux d’hygiène mais qu’ils remplissent aussi d’autres fonctions : les usagers peuvent s’y voir offrir des informations, une aide, ou simplement un accueil. [Topo, 2019] - AU FIL DU COURS
Distinction entre causalité et corrélation
Le chômage des immigrés : quelle est la part des discriminations ? Dominique Meurs, Population et Sociétés n° 546, juillet-août 2017. En France, les immigrés et fils et filles d’immigrés sont plus souvent au chômage que les autres personnes. Cela vient-il de discriminations à leur égard, ou d’autres facteurs comme un moindre niveau d’instruction ? S’appuyant sur l’enquête Trajectoires et Origines, Dominique Meurs démêle l’influence des différents facteurs jouant sur le taux de chômage pour isoler celle liée aux discriminations. [Publication, 2017] - ZOOM
Les immigrés subissent-ils des discriminations en France ? Comment mesurer cette discrimination ? Dominique Meurs (Université Nanterre La Défense, chercheure associée à l’Ined) explique de quelle manière les économistes la mettent en évidence dans le domaine de l’emploi. [Vidéo, 2016, durée : 10m] - ZOOM
On ne nomme jamais. On classe. Comment se répartissent les résultats au bac des personnes qui portent un même prénom ? Les parents ne choisissent pas les prénoms au hasard, et la réussite scolaire est en partie liée à l’origine sociale. [Topo, 2017] - AU FIL DU COURS
Légende
- PRÉPARATION DE COURS : publications scientifiques pour les enseignants (articles scientifiques et chapitres d’ouvrages)
- ZOOM : Matériaux pour aller plus loin avec les élèves (vidéos de plus de 3 minutes, articles courts écrits par des chercheurs)
- AU FIL DU COURS : Vidéos, interviews et textes courts (topos) à destination des élèves