Terminale

Comment est structurée la société française actuelle ?

 

Classes sociales

Classe moyenne et migrations : une question de visibilité ? Hommes & migrations, n°1345, p. 16-20. Entretien avec Mathieu Ichou. Il explique comment l’enquête TeO2 (Trajectoires et origines) permet d’étudier la mobilité sociale sur trois générations entre immigrés, enfants d’immigrés et petits-enfants d’immigrés. [Publication, 2024] - ZOOM

L’art de voisiner défini par la position sociale et le lieu de résidence. Trente-cinq ans après la dernière grande enquête nationale sur les relations de voisinage (Enquête « Contacts », 1983, Ined / Insee), l’enquête "Mon quartier, mes voisins" étudie les relations entre voisins à différentes échelles, et documente l’intégration des individus au niveau local (dans le quartier) et extra-local (en dehors du quartier). Cette enquête s’est déroulée en 2018, a mobilisé 40 enquêteurs qui ont réalisé 2572 questionnaires d’une durée moyenne d’une heure sur un échantillon représentatif des habitants de 14 quartiers ou communes des agglomérations lyonnaise et parisienne. [Topo, 2024] - AU FIL DU COURS

Les ouvriers vivent moins longtemps que les cadres : combien de temps passent-ils à la retraite et en (in)activité ? Florian Bonnet, Carlo-Giovanni Camarda, Emmanuelle Cambois, Ophélie Merville, 2023, Population et Sociétés n° 611. En 2018, l’espérance de vie des hommes cadres à 35 ans est de 50 ans, contre 44 ans pour les ouvriers, soit un écart de près de 6 ans. À 62 ans, cet écart reste de 3 ans et 6 mois chez les hommes, et de 2 ans et 8 mois chez les femmes. Malgré une retraite plus précoce, les ouvriers passent 2 ans de moins à la retraite que les cadres, et 3,4 ans de plus au chômage ou en inactivité. Les femmes passent 3 à 4 ans de plus à la retraite que les hommes, mais aussi plus d’années en inactivité. [Publication, 2023] – ZOOM

Contraception : des disparités d’utilisation entre les femmes selon le niveau de revenu. En France, bien que le droit à la contraception soit essentiel, une étude de l’Ined et de l’Inserm montre que les femmes à faibles revenus utilisent moins de contraceptifs, malgré une couverture totale des soins de santé. Cette inégalité persiste à tous les âges de la vie reproductive. L’étude souligne que la levée de la barrière financière, via le remboursement, ne suffit pas à garantir l’accès à la contraception, d’autres obstacles subsistant pour les femmes à faibles revenus. [Topo, 2023] – AU FIL DU COURS

Une nouvelle nomenclature, la PCS Ménage. Thomas Amossé et Joanie Cayouette-Remblière, 2022, Économie et statistiques, no 532-533, p. 135-153. La PCS Ménage analyse la position sociale d’un ménage en croisant la situation des principaux adultes, plutôt qu’à partir de la profession d’un seul individu. Elle tient compte des ressources économiques, scolaires, et distingue les ménages selon l’homogamie sociale et l’activité. Cette approche, mise en place en 2022, permet de décrire des phénomènes sociaux au niveau du ménage et d’améliorer les modèles statistiques. L’article présente son apport empirique sur la résidence, le niveau de vie et les parcours scolaires des enfants, et les évolutions familiales entre 1982 et 2019 (*). [Publication, 2022] – PRÉPARATION DE COURS

Espérance de vie par milieu social. Tableau avec les chiffres de l’espérance de vie selon le diplôme et le sexe en France [Chiffres, 2022] - AU FIL DU COURS  

Voisiner, une pratique qui demeure… sélective. Jean-Yves Authier, Joanie Cayouette-Remblière, 2021, Population et Sociétés n° 589. Au cours des trois dernières décennies, les pratiques de voisinage sont restées étonnamment stables. Mais nous ne voisinons pas tous de la même manière ni avec n’importe qui. Les pratiques de voisinage augmentent avec le niveau de diplôme et les revenus. Elles sont les plus importantes entre 30 et 44 ans, chez les familles avec enfants et les propriétaires. Elles sont plus intenses dans les quartiers bourgeois et gentrifiés ainsi que dans les communes rurales. [Publication, 2021] – ZOOM

Tabac, alcool et cannabis chez les adolescents. Un tabagisme plus répandu dans les milieux modestes, des abus d’alcool plus répandus dans les milieux aisés, mais un usage de cannabis indifférent au milieu social…  [Topo, 2021] - AU FIL DU COURS  

Le logement, vecteur des inégalités. Fanny Bugeja-Bloch et Anne Lambert, 2020, La Vie des idées : 1-13. La qualité de l’habitat augmente, mais également les inégalités de logement entre catégories socio-professionnelles, que le confinement rend particulièrement visibles. Surface, surpeuplement, localisation et accès à l’extérieur figurent parmi les indicateurs de cette hiérarchie sociale. [Publication, 2020] - ZOOM 

Les inégalités sociales dans les chances de vieillir en bonne santé par Emmanuelle Cambois. Les chances de vieillir en bonne santé sont très inégales en France : un ouvrier de 35 ans a en moyenne 6 ans d’espérance de vie en moins qu’un cadre, et il vit pourtant en moyenne 10 ans de plus avec des troubles fonctionnels dans cette vie plus courte. Si l’ampleur peut varier, ce constat est généralisé aux hommes et aux femmes, aux plus jeunes comme aux plus âgés, à l’ensemble des pays et quelle que soit la manière d’appréhender la situation sociale. [Vidéo, 2020, durée : 13 min] - ZOOM 

La mesure des classes sociales par les nomenclatures : enjeux, problèmes et débats. Milan Bouchet-Valat, Cyril Jayet, dans L’Année sociologique 2019/2 (Vol. 69), pages 311 à 331. L’article présente et discute les théories contemporaines des classes sociales qui ont donné lieu à une mesure sous la forme d’une classification ou d’une nomenclature socioprofessionnelle ou socio-économique. Nous en dressons d’abord un état des lieux, puis nous examinons et discutons sept grands problèmes que pose la construction de ces classifications et nomenclatures. [Publication, 2019] – PRÉPARATION DE COURS

On ne nomme jamais. On classe. Les prénoms sont des indicateurs de l’origine sociale. Comment se répartissent les résultats au bac des personnes qui portent un même prénom ? Les parents ne choisissent pas les prénoms au hasard, et la réussite scolaire est en partie liée à l’origine sociale. [Topo, 2017] - AU FIL DU COURS

 

Catégories d’origine

Le sentiment de discrimination persiste à la deuxième génération, Odile Rouhban, Pierre Tanneau, Patrick Simon, France, Portrait social Édition 2024. En 2019-2020, un quart des immigrés et de leurs descendants ont déclaré avoir subi des discriminations au cours des cinq dernières années. Ces résultats ne peuvent pas être uniquement attribués à des différences sociodémographiques entre générations. L’exposition aux discriminations commence dès l’enfance, notamment à l’école. Chez les descendants d’immigrés non européens, 29 % estiment qu’on ne les perçoit pas comme des Français, contre 8 % pour ceux d’immigrés européens. De plus, ils sont souvent interrogés sur leurs origines, ce qui contribue à un vécu discriminatoire plus intense (*). [Publication, 2024] - PRÉPARATION DE COURS

La santé au fil du temps et des générations : dynamique des inégalités sociales de santé parmi les immigrés et leurs descendants, Anne Gosselin et Mathieu Ichou, 2024, Documents de travail Ined, n°293. Ce document analyse la santé des immigrés et de leurs descendants en France, d’après l’enquête TeO2 (2019-2020). Il examine quatre indicateurs : santé perçue, dépression, tabagisme et obésité. Les résultats montrent que la santé des immigrés se détériore avec le temps passé en France, en raison de conditions de vie et de comportements nuisibles. Celle des descendants d’immigrés est plus proche de celle de la population majoritaire. La discrimination dans le système de santé touche surtout les femmes, les personnes racisées et précaires (*). [Publication, littérature grise, 2024] - PRÉPARATION DE COURS 

Où se logent les inégalités de logement liées à l’origine ? Pascale Dietrich-Ragon, Giulia Ferrari, Sorana Toma, Documents de travail Ined n°280, 2023. Ce chapitre analyse les inégalités de logement selon l’origine ethnique à partir de l’enquête TeO2. Les immigrés et leurs descendants habitent souvent dans des zones tendues, subissant la crise du logement. Ils se retrouvent dans des quartiers défavorisés, le parc social, et des conditions de logement précaires. Les inégalités varient selon l’origine géographique, avec les populations d’Afrique, du Maghreb et de Turquie occupant les positions résidentielles les plus disqualifiées, surtout avec une position sociale peu qualifiée. [Publication, littérature grise, 2023] – PRÉPARATION DE COURS 

Familles immigrées : le niveau d’éducation progresse sur trois générations mais les inégalités sociales persistent, Cris Beauchemin, Mathieu Ichou, Patrick Simon, l’équipe de l’enquête TeO2, Population et Sociétés n° 602, Juillet-août 2022. Le niveau d’éducation progresse entre les parents immigrés et leurs enfants nés en France, mais reste inférieur à celui des descendants de natifs. Les parents originaires d’Asie et d’Afrique subsaharienne sont souvent plus diplômés que les parents natifs, contrairement aux parents originaires de Turquie et du Moyen-Orient, dont les enfants restent les moins diplômés malgré une progression. Les filles d’immigrés réussissent mieux scolairement que les fils, dépassant plus souvent le niveau de diplôme de leurs parents (*). [Publication, 2022] - ZOOM

Fort excès de mortalité pour les populations immigrées pendant la première vague de la pandémie de COVID-19 en France. Dans une étude réalisée par l’Ined et l’Inserm en partenariat avec Santé publique France et l’Institut Convergences Migrations, des chercheurs ont montré que l’excès de mortalité observé au début de la pandémie de COVID-19, entre le 18 mars et le 19 mai 2020, était bien plus grand pour différentes populations nées à l’étranger que pour la population née en France. Les résultats sont publiés dans la revue Social Science and Medicine. [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS  

Existe-t-il un effet génération sur la discrimination ? Patrick Simon, directeur de recherche à l’Ined, nous décrit l’effet génération sur les discriminations envers les immigrés en France. Les résultats des enquêtes en France et dans d’autres pays montrent que la seconde génération, c’est-à-dire les enfants des immigrés, rapporte plus de discriminations que les immigrés de même origine. Comment explique-t-on cela ? [Vidéo, 2022 ; durée : 3 min] – AU FIL DU COURS

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale : une approche pragmatique des statistiques ethniques (1970-2018), Juliette Galonnier et Patrick Simon, 2020, Critique Internationale, n°86 / 1, 2020, p. 67-90. Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), établi en 1965, regroupe 182 États. En cinquante ans, il a adapté ses méthodes pour mieux documenter la discrimination de fait, en demandant aux États de créer des dispositifs statistiques pour mesurer les inégalités ethniques et raciales. Une analyse des archives de 1970 à 2018 et des entretiens avec des experts montre que la collecte de données démographiques sur l’origine ethnique est devenue essentielle, malgré les débats internes et les réticences des États, marquant un tournant pragmatique dans la lutte contre les discriminations (*). [Publication, 2020] - PRÉPARATION DE COURS

Comment évoluent les inégalités de performances scolaires au collège ? Un suivi longitudinal des élèves entre la 6e et la 3e, Joanie Cayouette-Remblière, Léonard Moulin, 2019, Population, 74(4), p. 551‑586. Cet article examine les inégalités sociales d’évolution des performances scolaires en français et en mathématiques de la 6e à la 3e. Les écarts selon la classe sociale, le sexe et le pays de naissance des parents se creusent au collège, affectant les élèves de classes populaires, les garçons et les enfants de parents nés au Maghreb ou en Afrique subsaharienne. Les conditions de scolarisation, comme la fréquentation des collèges de l’éducation prioritaire et la moindre présence dans le privé, expliquent en partie ces évolutions négatives (*). [Publication, 2019] –  PRÉPARATION DE COURS

La mortalité des descendants d’immigrés de deuxième génération en France. La France compte une grande population de descendants d’immigrés de deuxième génération, nés de parents immigrés. Si les disparités socioéconomiques selon les pays d’origine sont bien étudiées, les inégalités de santé, notamment en matière de mortalité, restent mal connues. Une étude de Michel Guillot, Myriam Khlat et Matthew Wallace sur la mortalité entre 1999 et 2010 montre une surmortalité importante chez les hommes d’origine nord-africaine. [Topo, 2019] - AU FIL DU COURS     

Bien intégrés à la société française, les enfants d’immigrés ? | Do You Spoc, 5 décembre 2018. Cris Beauchemin, chercheur et démographe à l’Ined, dresse un portrait sensible de deux générations. Comment les immigrés et leurs enfants sont-ils intégrés dans notre société ? Ont-ils aussi souvent du travail que la population majoritaire, et si non, comment cela s’explique-t-il ? Existe-t-il des différences entre les filles et les garçons ? Autant de questions auxquelles cette vidéo apporte des réponses, particulièrement éclairantes au vu des récents événements qui ont frappé la France. [Vidéo, 2018, durée : 3min.] – AU FIL DU COURS

Le chômage des immigrés : quelle est la part des discriminations ? Dominique Meurs, Population et Sociétés n° 546, juillet-août 2017. L’enquête Trajectoires et Origines montre un taux de chômage élevé chez les immigrés et leurs enfants originaires du Maghreb, comparé aux natifs de France métropolitaine de parents français, non expliqué par leur situation socioéconomique. Le sentiment de discrimination dans l’accès à l’emploi est cohérent avec les données objectives : plus une personne devrait être employée selon ses caractéristiques, plus elle ressent de la discrimination. Les enquêtes qualitatives sur les ressentis complètent les mesures objectives des inégalités et fournissent des informations fiables sur les discriminations (*). [Publication, 2017] – ZOOM

Les personnes privées de logement issues de l’immigration en France par Pascale Dietrich-Ragon, chargée de recherche à l’ined. En quoi la situation des sans-domicile issus de l’immigration diffère-t-elle de celle de la population majoritaire ? Une prise en charge spécifique est-elle mise en œuvre pour la population migrante ? [Topo, 2017] – AU FIL DU COURS

Les registres de l’identité, Simon, Patrick, et Vincent Tiberj, Trajectoires et origines, édité par Cris Beauchemin et al., Ined Éditions, 2016. La question de l’identité est complexe et est discutée ici à travers le sentiment national et les origines. Les immigrés et leurs descendants se distinguent par l’importance de l’origine, de la nationalité et de la couleur de peau dans leur identité. Bien que l’ethnicité interagisse avec d’autres dimensions identitaires (sexe, classe sociale, etc.), elle tend à prédominer. L’importance de l’origine dans leur identité est surtout influencée par des expériences de rejet et de discrimination, plutôt que par des facteurs sociaux ou éducatifs. Ainsi, l’identité est réactive, liée à l’attachement aux origines et aux effets des exclusions (*) [Publication, 2016] – PRÉPARATION DE COURS

Trajectoires et origines, Cris Beauchemin, Christelle Hamel, Patrick Simon (ed.), Ined Éditions, 2016, 624 p. La France, pays d’immigration depuis plus d’un siècle, est une société multiculturelle où les populations issues de l’immigration sont souvent mal connues et stigmatisées. Pour répondre à ce manque de données, l’Ined et l’Insee ont réalisé l’enquête Trajectoires et Origines (TeO) auprès de 22 000 personnes, visant à explorer la diversité et les discriminations. L’étude analyse l’impact de l’origine sur l’accès aux ressources sociales et offre une approche inédite de l’expérience du racisme et des préjugés liés à l’origine, la religion et la couleur de peau (*). [Publication,2016] - PRÉPARATION DE COURS

Peut-on faire des statistiques ethniques en France ? François Héran explique, exemples à l’appui, que la législation française actuelle permet aux chercheurs de conduire des enquêtes qui portent sur l’origine géographique et-ou nationale des immigrés et de leurs descendants. Il revient sur les débats au sujet des "statistiques ethniques", pourquoi et aussi comment la recherche scientifique les utilise. [Vidéo, 2016, durée : 10 min.] – ZOOM

Les immigrés subissent-ils des discriminations en France ? Comment mesurer cette discrimination ?  Dominique Meurs explique de quelle manière les économistes mettent en évidence la discrimination dans le domaine de l’emploi. [Vidéo, 2016, durée : 10m] - ZOOM

Santé des migrants : robustesse et vulnérabilité par Michel Guillot. Michel Guillot (Université de Pennsylvanie / Ined) explique que la santé des immigrés est, en moyenne, meilleure que celle des natifs, du moins pour les adultes. Une partie de l’explication tient au fait que la population qui émigre n’est pas représentative de l’ensemble du pays qu’elle quitte, c’est une population "sélectionnée" caractérisée par une certaine "robustesse". Il ne faut pas pour autant négliger des vulnérablités spécifiques de ces populations [Vidéo, 2016, durée : 12 min] - ZOOM   

 

Niveaux de vie, revenus, patrimoine et pauvreté

Les inégalités de patrimoine entre les femmes et les hommes : un enjeu méconnu. Les inégalités de richesse entre hommes et femmes restent un sujet peu exploré, bien qu’elles aient un impact sur les trajectoires conjugales et professionnelles des individus. Marion Leturcq et Carole Bonnet, chercheures à l’Ined, expliquent pourquoi il est essentiel d’approfondir l’étude des écarts de patrimoine entre les sexes. [Topo, 2025] – AU FIL DU COURS

Les différences de revenus au sein du couple augmentent-elles le risque de séparation ? Avec l’essor des couples bi-actifs et la progression du niveau d’éducation des femmes, les situations où celles-ci gagnent plus que leur partenaire sont de plus en plus fréquentes. En 2017, un quart des couples en âge de travailler se trouvait dans cette configuration, contre un sur cinq en 2002. Une nouvelle étude, basée sur les données de l’Échantillon Démographique Permanent (EDP), examine pour la première fois en France les liens entre les écarts de revenus au sein du couple et le risque de séparation. [Topo,2024] - AU FIL DU COURS   

Séparation des parents : un risque accru de pauvreté pour les enfants ? Carole Bonnet, Anne Solaz, 2023, Population et Sociétés n° 610, avril 2023. La séparation des parents entraîne une baisse significative du niveau de vie des enfants, surtout lorsqu’ils vivent avec leur mère seule. Cela augmente leur risque de pauvreté, avec un taux de pauvreté de 29 % l’année de la séparation, bien plus élevé que celui des enfants vivant avec leurs deux parents (13 %). Cet écart persiste dans les années suivantes. Les enfants qui vivent cette séparation à un jeune âge sont particulièrement vulnérables. Certains enfants en résidence alternée peuvent être pauvres chez un parent (souvent la mère), tandis que d’autres le sont chez les deux parents (*). [Publication, 2023] - ZOOM

Une distribution inégalitaire des biens en faveur des hommes au sein des couples parentaux hétérosexuels. Angèle Jannot, doctorante à l’Ined, étudie l’impact des niveaux de revenus et de diplôme sur les inégalités de patrimoine au sein des couples parentaux. Bien que l’arrivée d’un enfant favorise la mise en commun des revenus, les inégalités de patrimoine persistent. Dans les couples aisés, les inégalités en faveur des hommes sont plus marquées. Même dans les couples plus modestes, les hommes sont souvent les seuls propriétaires de la résidence principale, acquise durant une période de mise en commun des revenus, suggérant une appropriation masculine des biens du ménage (*). [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS

Écarts de retraite entre les femmes et les hommes : des inégalités structurelles. La réforme des retraites de 2010 en France visait à réduire l’écart de pension entre hommes et femmes. Alors que les inégalités de retraite sont souvent étudiées sous l’angle de l’écart moyen, Carole Bonnet, Dominique Meurs et Benoit Rapoport ont analysé ces inégalités selon le secteur public/privé et le niveau de pension. Leur étude, basée sur les données de l’Échantillon Inter-régime des Retraites (EIR), révèle que les écarts sont plus importants dans le secteur privé, tant pour les petites que les grandes pensions. [Topo, 2021] - AU FIL DU COURS

À trois ans et demi, les enfants d’origine modeste utilisent moins les dispositifs péri et surtout extrascolaires, Xavier Thierry, Thierry Siméon, Marie-Aline Charles et al., 2020, Portrait social. Édition 2020, Insee Références. p. 129‑143. La majorité des enfants de 3 ans et demi fréquentent l’école maternelle, mais leur expérience varie en fonction des activités "non scolaires" comme la cantine ou les centres de loisirs. Les enfants de milieux populaires y participent moins, dans les 20 % de familles les plus modestes, un quart des enfants ne va à l’école que le matin. Les enfants de parents diplômés participent plus aux activités extrascolaires et consultent plus souvent un pédiatre (*). [Publication, 2020] -  PRÉPARATION DE COURS

Mieux mesurer la pauvreté à la petite enfance : une meilleure prise en compte des conditions de vie. La mesure de la pauvreté chez les jeunes enfants s’est longtemps concentrée sur le revenu disponible du ménage ou les conditions de vie familiales. En utilisant les données de l’enquête Elfe, Marion Leturcq, Lidia Panico et Bárbara Castillo Rico réévaluent cette approche en développant de nouveaux indicateurs. Leur travail propose d’adopter le point de vue de l’enfant pour mieux évaluer la pauvreté en fonction de ses propres conditions de vie, allant au-delà des critères traditionnels (*). [Topo, 2020] – AU FIL DU COURS

L’individualisation des patrimoines accentue les inégalités entre les femmes et les hommes. Depuis vingt ans, le patrimoine en France s’est individualisé, notamment en raison de l’augmentation du patrimoine des célibataires et de l’individualisation au sein des couples, liée à la montée du régime de séparation des biens et à l’accumulation de patrimoine avant le mariage. Marion Leturcq et Nicolas Frémeaux montrent, grâce aux données des enquêtes « Patrimoine » de l’Insee, que les inégalités de patrimoine sont souvent sous-estimées par les mesures classiques, car elles ne prennent pas en compte les écarts au sein des ménages, notamment entre les femmes et les hommes. (*). [Topo, 2020] – AU FIL DU COURS   

Combien coûte un jeune adulte à ses parents ? Sébastien Grobon, 2018, Insee Références édition 2018 : 65-79. En 2014, les parents de jeunes adultes (18-24 ans) aident en moyenne leur enfant à hauteur de 3 670 euros par an, soit 8 % de leurs revenus. Cette aide varie en fonction de la situation du jeune : elle est plus importante pour les étudiants vivant partiellement chez leurs parents et moins élevée pour les jeunes cohabitants en emploi. L’aide augmente avec le niveau de vie des parents, mais le taux d’effort est plus élevé chez les parents modestes que chez les plus aisés. La séparation des parents ou le nombre d’enfants à charge impacte également l’aide financière (*). [Publication, 2018] – PRÉPARATION DE COURS

Niveau de vie et patrimoine des seniors : la progression au fil des générations semble s’interrompre pour les générations de seniors les plus récentes, François Gleizes, Sébastien Grobon et Laurence Rioux, 2018, Insee Références, p.53-69. Entre les années 1970 et la fin des années 2000, le niveau de vie des seniors a considérablement augmenté, atteignant celui des personnes d’âge actif au milieu des années 1990. De 2010 à 2015, le niveau de vie des seniors a stagné, tandis que celui des 25-64 ans a légèrement baissé. En 2015, les seniors avaient un niveau de vie supérieur de 3 % à celui des actifs. Les seniors sont moins touchés par la pauvreté et détiennent davantage de patrimoine que les 25-64 ans. Cependant, cette progression semble se stabiliser pour les générations les plus récentes (*). [Publication, 2018] - PRÉPARATION DE COURS

Un accès à la propriété de plus en plus inégal pour les jeunes ménages. Une analyse des enquêtes Logement de l’Insee entre 1973 et 2013 révèle une augmentation des inégalités d’accès à la propriété chez les jeunes ménages (25-44 ans) en France. Malgré une stabilité apparente des taux d’accession à la propriété globalement, les disparités se sont accrues selon le niveau de vie. Le taux de propriétaires a diminué pour les jeunes ménages modestes (16 % en 2013 contre 34 % en 1973), tandis qu’il a augmenté pour les ménages aisés (66 % en 2013 contre 43 % en 1973) (*). [Topo, 2018] – AU FIL DU COURS  

Choix du conjoint : la part de l’héritage. Héritières et héritiers se marient souvent ensemble : une étude publiée dans la revue « Population » montre qu’un Rastignac d’aujourd’hui n’aurait que peu de chances d’épouser une riche héritière. Très bien gagner sa vie ne suffit pas : pour convoler avec un rentier, mieux vaut venir d’une famille fortunée. [Topo, 2015] - AU FIL DU COURS

Le rôle du genre

Quelle participation des enfants aux tâches domestiques ? Mettre la table, débarrasser, s’occuper des animaux : neuf enfants sur dix affirment participer à l’une de ces activités. Basée sur l’enquête Elfe, une étude inédite d’Anne Solaz et Ariane Pailhé, directrices de recherche à l’Ined, publiée dans Population & Sociétés, explore la participation des enfants de 10 ans à la vie domestique, révélant des disparités significatives entre les filles et les garçons, selon la structure familiale et le milieu social. [Topo, 2024] – AU FIL DU COURS

Après plusieurs décennies de forte progression, le taux d’emploi des femmes commence à stagner en France, Henri Martin, Population et Sociétés, n° 606, Décembre 2022. Depuis les générations nées en 1920, l’activité et l’emploi des femmes de 30 à 55 ans en France ont progressé, mais celles nées après 1970 stagnent. Pour les hommes, l’activité et l’emploi dans cette tranche d’âge reculent légèrement. Les écarts de taux d’activité et d’emploi entre les sexes se réduisent lentement, ce rattrapage étant désormais dû à la diminution de l’activité masculine. Près de la retraite (55-59 ans), une forte progression de l’activité et de l’emploi est observée pour les deux sexes, en raison des réformes sur l’emploi des seniors et le recul de l’âge de départ à la retraite (*). [Publication, 2022] - ZOOM

Horaires atypiques de travail : les femmes peu qualifiées de plus en plus exposées, Anne Lambert, Laetitia Langlois, Population et Sociétés n° 599, Avril 2022. L’exposition aux horaires atypiques de travail se recompose au cours de la dernière décennie plus qu’elle ne se diffuse à l’ensemble des salariés. Ce sont les femmes peu qualifiées qui pâtissent le plus de la montée des horaires atypiques, en particulier du travail habituel le samedi et le dimanche. À l’inverse, les cadres connaissent une relative normalisation de leurs horaires de travail, avec un recul des horaires atypiques, mais aussi des horaires imprévisibles et variables. [Publication, 2022] – ZOOM 

Très masculin, pas très féminine. Les variations sociales du genre, Mathieu Trachman, 2022, Population et Sociétés, n° 605. La majorité des femmes se perçoivent comme féminines et la plupart des hommes comme masculins, reflétant un sentiment de « normalité » de genre. Mais, les perceptions de genre diffèrent selon le sexe : un tiers des hommes se considèrent très masculins, tandis que moins d’un quart des femmes se définissent comme très féminines. En outre, plus de 9 % des femmes se disent « pas très féminines », contre seulement 2 % des hommes qui se jugent « pas très masculins ». Ces variations suggèrent une dévalorisation du féminin par rapport au masculin, tout en soulevant des interrogations sur les rôles de genre (*). [Publication, 2022] - ZOOM

États-Unis et Europe : vers un équilibre du temps dédié au travail domestique entre les hommes et les femmes ? Malgré une augmentation importante du travail rémunéré des femmes, celles-ci continuent d’effectuer la plupart du travail domestique et parental. Ariane Pailhé, Anne Solaz et Maria Stanfors analysent les évolutions de ce travail non rémunéré selon les sexes, en Europe et aux États-Unis au cours des dernières décennies. Si l’écart entre hommes et femmes diminue, cela résulte principalement d’une réduction du temps consacré par les femmes aux tâches ménagères. Les hommes comme les femmes passent davantage de temps avec les enfants. [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS    

Écart de niveau en mathématiques entre les filles et les garçons : À quel âge apparait-il ? La sous-représentation des filles dans les filières technologiques et mathématiques, ainsi que dans l’ingénierie témoigne de l’existence d’un « fossé mathématique » favorisant les garçons. L’enquête ELFE (Étude longitudinale française depuis l’enfance) permet pour la première fois de connaître le moment précis auquel cet écart apparait : entre la moyenne section de maternelle et le cours préparatoire (CP). Ce résultat est un pas important vers une meilleure compréhension de son origine. [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS

L’impact du confinement sur les inégalités de genre. L’enquête Coconel produite au cœur du premier confinement permet d’éclairer les liens entre les différentes dimensions de la vie sociale des femmes et des hommes en confinement et de comprendre, comment et pour qui, les difficultés se sont accumulées - en termes d’emploi, de revenus, d’espace de travail et de vie, mais aussi de mal-être. [Vidéo, 2021, durée : 13 min.] - ZOOM

Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. En France, en 2018, les femmes gagnaient 16,8 % de moins que les hommes en équivalent temps plein (source Insee). Cet écart de rémunération varie selon les méthodes de mesure. Malgré une participation au marché du travail plus équitable et des avancées en matière d’éducation, cet écart persiste dans les pays de l’OCDE. De plus, les inégalités de progression de carrière, souvent désignées par le terme « plafond de verre », demeurent une préoccupation majeure (*). [Topo, 2021] – AU FIL DU COURS

La répartition des tâches domestiques en période de confinement. Le premier confinement a généré une surcharge de travail domestique et parental. Il a fallu préparer davantage de repas du fait de la fermeture des cantines et restaurants, ou faire plus de ménage en raison de la présence continue dans le logement. Avec la fermeture des modes d’accueil et des écoles, les parents ont dû s’en occuper toute la journée et mettre en œuvre « l’école à la maison ». Ariane Pailhé et Anne Solaz, directrices de recherche à l’Ined répondent à nos questions. [Topo, 2021] – AU FIL DU COURS      

Inégalités de carrières : femmes et hommes face à la mobilité professionnelle. Delphine Remillon nous propose une synthèse des résultats récents sur les mobilités différenciées dans les carrières selon le genre, dans un contexte de transformations du monde du travail. Cette présentation se conclut sur les nouveaux enjeux et les besoins de nouvelles données et nouvelles analyses pour y répondre. [Vidéo, 2020, durée : 14 min] – ZOOM  

Les maternités : principal frein à l’égalité professionnelle en France. Au cours des 50 dernières années, la situation des femmes sur le marché du travail a radicalement évolué, comblant leur retard en capital humain par rapport aux hommes, notamment en éducation. Cependant, malgré des lois sur l’égalité professionnelle, l’écart de rémunération persiste, les femmes gagnant en moyenne 20 % de moins que les hommes. Selon Dominique Meurs et Pierre Pora, l’analyse du panel DADS-EDP révèle qu’après une maternité, la participation des femmes au marché du travail, leurs heures travaillées et leur progression salariale diminuent, constituant un frein majeur à l’égalité professionnelle (*). [Topo,2020] – AU FIL DU COURS

Ménage, garde d’enfants, courses... Comment les hommes et les femmes se répartissent les travaux domestiques depuis la mise en place de la réforme des 35h ? En libérant du temps, la réforme des 35h a modifié l’organisation des activités domestiques des hommes et des femmes, en termes de durée, de type de tâches réalisées et de répartition entre week-end et semaine. Alors que le temps libéré par la réforme est identique, son utilisation diffère selon le sexe. Les femmes restent responsables des tâches ménagères courantes et répétitives tandis que les hommes effectuent des tâches plus flexibles dans le temps, et assouplissent ainsi leur emploi du temps. [Topo, 2020] - AU FIL DU COURS 

Le congé de paternité en France. Le congé de paternité, mis en place en France en 2002, vise à développer les tout premiers liens entre l’enfant et son père et ainsi à équilibrer le temps consacré aux enfants par les parents. À partir des données de l’enquête Elfe, des chercheures de l’Ined ont étudié quel effet pouvait avoir ce congé sur la répartition des tâches domestiques et parentales au sein du couple. En 2020, le congé de paternité devrait s’allonger pour durer jusqu’à 28 jours. [Topo, 2020] - AU FIL DU COURS  

La participation des femmes et des hommes au travail domestique. Ariane Pailhé (directrice de recherche à l’Ined) nous explique l’importance d’étudier la participation des femmes et des hommes au travail domestique et l’évolution de la répartition des tâches au sein des couples. [Vidéo, 2019, durée :3 min.] - AU FIL DU COURS      

Les représentations sexuées dans les manuels scolaires ? Les manuels sont porteurs d’une compréhension du monde, de modèles de comportements sociaux, de normes et de valeurs et ils sont ainsi des outils privilégiés en matière d’éducation et de socialisation. Leurs potentialités dans la promotion de l’égalité entre les sexes sont largement reconnues. La quasi-totalité des pays, dont la France, a d’ailleurs ratifié la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes qui recommande de supprimer « toute conception stéréotypée des rôles de l’homme et de la femme » dans les manuels. [Topo, 2013] – AU FIL DU COURS

Des inégalités sociales de santé moins marquées chez les femmes que chez les hommes : une question de mesure ? Emmanuelle Cambois, 2016, Revue d’Epidémiologie et de Santé Publique / Epidemiology and Public Health , Vol. 64, Supplément 2 , Pages S75-S85. Chez les femmes, les inégalités sociales de mortalité sont généralement moins marquées que chez les hommes, mais cela pourrait résulter d’une sous-estimation. Cet article explore divers travaux de recherche sur les inégalités sociales de santé chez les femmes, en tenant compte des carrières, des histoires familiales et du cumul d’activités. Il montre que ces inégalités existent aussi parmi les femmes et souligne la nécessité de redéfinir les catégories d’inégalités sociales, en prenant en compte les parcours et les sphères d’activités des hommes et des femmes (*). [Publication, 2016] - PRÉPARATION DE COURS

 

Composition et recomposition des ménages

Structure familiale des ménages [Chiffres, 2024] - AU FIL DU COURS

Enfants par type de famille en 2019 [Chiffres, 2023] - AU FIL DU COURS

Structure des familles avec enfant(s) de moins de 18 ans [Chiffres, 2023] - AU FIL DU COURS

Les conséquences économiques genrées des dissolutions d’union après 50 ans. Les dissolutions d’union quelle qu’en soit l’origine (séparation ou décès d’un partenaire) représentent pour les individus un choc économique susceptible de modifier durablement leur niveau de vie. L’ampleur du choc peut varier selon la période du cycle de vie. Le veuvage est moins fréquent, tandis que la prévalence et l’incidence du divorce augmentent aux âges avancés. Quelles sont les mécanismes de compensation économique après un divorce et un veuvage ? Quels risques ces dissolutions entraînent-elles pour les femmes et les hommes ? [Topo, 2024] – AU FIL DU COURS

Familles recomposées : quelle place pour les beaux-parents ? Quelle répartition des tâches parentales observe-t-on entre beaux-parents et parents ? L’implication est-elle fonction du genre ? Le rythme de garde des enfants a-t-il un impact ? [Topo,2024] - AU FIL DU COURS

Un demi-siècle d’évolution du couple et de la famille en France. Panorama démographique, Arnaud Régnier-Loilier, 2023, Recherches familiales n° 20 / 1, p. 83‑103. À l’occasion du vingtième anniversaire de Recherches familiales, cet article retrace les grandes mutations du couple et de la famille en France. À partir d’indicateurs démographiques et de l’enquête Épic (2013-2014), il explore les changements conjugaux majeurs : évolution du mariage, mise en place du pacs, reconnaissance des unions de même sexe, et banalisation des séparations. Ce contexte a entraîné une modification des comportements de fécondité (plus restreinte et plus tardive) et une diversification des structures familiales et des fratries. [Publication, 2023] - PRÉPARATION DE COURS

Parents et enfants dans les familles immigrées : vivre ensemble ou séparés, Cris Beauchemin, Julia Descamps, et Ariane Pailhé, 2023. Documents de travail Ined, n° 281. La corésidence parents-enfants est une norme en France, mais varie selon les contextes, notamment migratoires. 25% des immigrés ont un enfant né à l’étranger. Le regroupement familial est lent, particulièrement pour les Subsahariens, avec 70% des enfants restés dans leur pays d’origine dix ans après le départ des parents. À l’âge adulte, les enfants d’immigrés sont moins indépendants et quittent plus tard le domicile parental. Lorsqu’ils se dépendissent, ils restent plus proches géographiquement de leurs parents. Ces pratiques résultent de contraintes structurelles et socioculturelles (*). [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS

La résidence alternée des enfants après une séparation : un effet positif sur l’emploi des mères. Comment l’activité professionnelle des mères varie-t-elle selon le mode de résidence des enfants après une séparation ? À partir d’un très grand échantillon de mères âgées de 20 à 55 ans qui ont divorcé ou rompu un pacs, Carole Bonnet, Anne Solaz et Bertrand Garbinti ont mis en évidence que celles dont les enfants sont en résidence alternée sont plus susceptibles de travailler que celles qui ont la garde principale de leurs enfants. Ce type d’arrangement peut améliorer la conciliation famille-travail des mères et faciliter le retour à l’emploi des mères sans activité professionnelle avant la séparation. [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS

Vivre célibataire : des idées reçues aux expériences vécues, Marie Bergström, Géraldine Vivier, 2020, Population et Sociétés n° 584, p. 1‑4. L’analyse croisée de l’enquête Épic et de la post-enquête sur le célibat montre que les épisodes de célibat sont fréquents et souvent renouvelés au cours de la vie. Le célibat est vécu de manière contrastée selon le sexe, le milieu social et l’âge et mieux vécu lorsqu’il est répandu autour de soi. Les femmes, notamment ouvrières et employées, trouvent souvent dans le célibat un espace d’émancipation, surtout lorsque ce mode de vie est commun dans leur entourage. En revanche, pour les trentenaires célibataires, souvent minoritaires parmi leurs pairs, le célibat est plus difficile et stigmatisant. [Publication, 2020] – ZOOM

Rencontre pendant les études et proximité de diplôme et de carrière au sein des couples. La massification scolaire a favorisé la formation de couples homogames, en particulier lors des premières relations, avec des partenaires proches en diplôme et profession. Cependant, cette homogamie n’a pas conduit à une polarisation durable des couples entre les plus et moins qualifiés. En effet, les premières relations ne perdurent pas toujours et les inégalités de carrière liées au genre l’emportent sur l’homogamie. Ainsi, malgré cette homogamie initiale, la massification scolaire n’a pas accentué les inégalités entre couples en France. [Topo,2019] – AU FIL DU COURS

Aider un parent âgé dépendant. Configurations d’aide et interactions dans les fratries en France, Quitterie Roquebert, Roméo Fontaine, Agnès Gramain, 2018, Population Vol. 73, n° 2, p. 323‑350. L’étude, basée sur l’enquête Handicap-Santé 2008, explore les configurations d’aide familiale pour un parent âgé et dépendant en France. Elle révèle que l’aide des enfants dépend du statut conjugal du parent, de la taille de la fratrie et du rang dans la fratrie. Pour les familles de 2 enfants, les différences d’aide entre aînés et cadets résultent de trois facteurs : les différences de caractéristiques individuelles entre aînés et cadets, l’impact différent de ces caractéristiques sur la décision d’aide, et enfin une différence dans l’ajustement des uns au comportement des autres (*). [Publication, 2018] – PRÉPARATION DE COURS

Chômage et vie en couple : quelles relations ? Anne Solaz, 2013, Regards croisés sur l’économie Vol. 13, n° 1, p. 67‑80. Le chômage affecte la vie de couple. Il retarde sa formation, modifie la division du travail au sein de la famille, et augmente le risque de dissolution. Les effets sont plus marqués pour les hommes. Inversement, une rupture conjugale a tendance à augmenter le risque de chômage. Les caractéristiques inobservées peuvent expliquer beaucoup des corrélations observées et le prochain enjeu des recherches économiques sur ce sujet est d’arriver à démêler les causes des effets. [Publication, 2013] - PRÉPARATION DE COURS

Quand la séparation des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le père et l’enfant, Arnaud Régnier-Loilier, Population et Sociétés n° 500, mai 2013. D’après l’enquête Érfi de 2005, près d’un enfant mineur de parents séparés sur dix ne voit jamais son père. Plus l’enfant est jeune au moment de la séparation des parents, moins il fréquente son père par la suite. La proportion d’enfants ne voyant plus leur père est plus élevée lorsque la demande de divorce n’a pas été conjointe mais à l’initiative de l’un des deux parents. Elle est aussi plus élevée lorsque le père est peu diplômé, au chômage ou en emploi précaire, ou a de faibles revenus. La rupture du lien père-enfant est moins fréquente avec une résidence alternée. [Publication, 2013] - ZOOM


Niveaux de diplôme

Notions, mesures et tendances
Comment ont évolué les parcours scolaires dans l’enseignement secondaire depuis 1980 ? Joanie Cayouette-Remblière, 2024, Éducation et formations, 106, p. 81‑107. La comparaison de quatre cohortes d’élèves, de 1980 à 2016, révèle des évolutions scolaires et des inégalités croissantes entre classes sociales et sexes. De 1980 à 1989, la réduction des sorties précoces et la progression des parcours vers le bac GT favorisent une légère réduction des inégalités sociales, mais creusent les écarts entre filles et garçons. Le panel 1995 marque une inertie défavorable aux classes populaires mais favorable aux filles. Enfin, en 2007, une explosion scolaire reconfigure les parcours, creusant les inégalités entre élèves favorisés et défavorisés. [Publication, 2024] – PRÉPARATION DE COURS

Devenir étudiant·e dans un territoire d’outre-mer : les mécanismes de la démocratisation ségrégative de l’enseignement supérieur en Polynésie française, Hugo Bréant, 2022, Lien social et politiques, 89, p. 150‑177. À partir d’une enquête menée à l’aide de méthodes mixtes, cet article démontre que des mécanismes à la fois territoriaux, scolaires, genrés et sociaux se combinent pour expliquer cette démocratisation ségrégative. Ainsi, l’accès des bachelier∙ères polynésien·nes à des parcours d’études locaux (à Tahiti), nationaux (en métropole) ou internationaux (au Canada notamment) demeure encore très inégalement réparti dans l’espace social local. Au-delà de la question de l’efficacité des investissements publics, une telle perspective interroge le rôle de l’institution scolaire dans la reproduction des inégalités. [Publication,2022] – PRÉPARATION DE COURS

Comment évoluent les inégalités de performances scolaires au collège ? Un suivi longitudinal des élèves entre la 6e et la 3e, Joanie Cayouette-Remblière, Léonard Moulin, 2019, Population, 74(4), p. 551‑586. Cet article examine les inégalités sociales d’évolution des performances scolaires en français et mathématiques de la 6e à la 3e, en se basant sur un échantillon d’élèves entrant en 6e en 2007. Il montre que les écarts se creusent au détriment des élèves de classes populaires, des garçons, et des enfants de parents nés en Afrique du Nord ou subsaharienne. Il souligne que ces inégalités sont exacerbées par la fréquentation des collèges de l’éducation prioritaire et la concentration dans l’agglomération parisienne, mais n’expliquent pas les écarts entre sexes et classes sociales (*). [Publication, 2019] – PRÉPARATION DE COURS

Généralisation de l’école et inégalités scolaires. Alors que le XXe siècle a été marqué par deux explosions scolaires et un accroissement considérable des taux d’accès à tous les diplômes, les inégalités scolaires en termes de derniers diplômes obtenus n’ont guère évoluées. Après avoir retracé les grands moments de la généralisation de l’école qui s’est opérée dans les dernières décennies, cette présentation se centre sur les inégalités de réussite et de progression scolaire au collège en français et en mathématiques. [Vidéo, 2020, durée : 11 min 25] - ZOOM

Éducation et émigration sélective. Le trompe-l’œil d’une vision misérabiliste des immigrés. Mathieu Ichou part de l’idée que la France accueillerait "la misère du monde" et analyse en quoi cette expression est réductrice et en grande partie fausse. Il montre que si en moyenne la situation des immigrés est moins favorable que celle des natifs Français, il ne faut pas sous-estimer la grande diversité des immigrés, et ne pas perdre de vue qu’ils sont en moyenne plus éduqués que la majorité de leur pays de départ. [Vidéo,2016, durée : 12 min] - ZOOM

Des inégalités selon le niveau d’éducation

Prédicteurs de réussite en lecture dans l’Étude longitudinale française depuis l’enfance (ELFE), Jean Ecalle, Emilie Dujardin, Hélène Labat, Xavier Thierry, Annie Magnan, 2022, Enfance n° 2, p. 195‑216. Dans cet article, on se propose d’examiner le poids de trois types de variables prédictrices du niveau de lecture évalué en fin de CP, 1/ les compétences en littéracie précoce, 2/ les variables socio-démographiques, revenu familial, niveau d’éducation parentale et pratiques liées à la littéracie émergente et 3/ les caractéristiques individuelles, genre et âge. Les résultats montrent que c’est le niveau d’éducation parentale qui a le poids le plus important sur le niveau de lecture atteint en CP. [Publication,2022] - PRÉPARATION DE COURS

À trois ans et demi, les enfants d’origine modeste utilisent moins les dispositifs péri et surtout extrascolaires, Xavier Thierry, Thierry Siméon, Marie-Aline Charles et al., 2020, Portrait social. Édition 2020, Insee Références. p. 129‑143. La majorité des enfants de 3 ans et demi fréquentent l’école maternelle, mais leur expérience varie en fonction des activités "non scolaires" comme la cantine ou les centres de loisirs. Les enfants de milieux populaires y participent moins, dans les 20 % de familles les plus modestes, un quart des enfants ne va à l’école que le matin. Les enfants de parents diplômés participent plus aux activités extrascolaires et consultent plus souvent un pédiatre [*]. [Publication, 2020] - PRÉPARATION DE COURS

Grandes écoles : 80 fois plus de chances d’admission quand on est enfant d’ancien diplômé, Stéphane Benveniste, 2023, The Conversation, 24 janvier 2023. Les origines sociales influencent-elles encore plus qu’on ne l’imagine les chances d’intégrer une grande école ? Quelques résultats de recherche alors que s’ouvre Parcoursup. [Publication, 2023] - ZOOM

Le niveau d’instruction des immigrés : varié et souvent plus élevé que dans les pays d’origine, Mathieu Ichou, Anne Goujon, et l’équipe de l’enquête DiPAS, Population et Sociétés n° 541, février 2017. Les immigrés vivant en France et les réfugiés arrivés en Autriche sont plus instruits que la plupart des personnes restées dans leur pays de naissance. Par comparaison à la population de leur pays d’accueil, leur niveau d’instruction est varié : certains groupes comme les immigrés portugais vivant en France sont relativement peu instruits alors que d’autres, comme les immigrés roumains, sont plus souvent diplômés de l’enseignement supérieur que les personnes nées en France. [Publication, 2017] - ZOOM

Espérance de vie par niveau d’éducation. Tableau avec les chiffres de l’espérance de vie selon le diplôme et le sexe en France [Chiffres, 2022] - AU FIL DU COURS

Comment se construisent les inégalités scolaires au fil des trajectoires des élèves ? Les dernières données nationales permettant de suivre un échantillon représentatif des élèves de la 6e vers le baccalauréat révélaient, en 2005, que 87 % des enfants d’enseignants obtiennent ce diplôme, contre seulement 39 % des enfants d’ouvriers non qualifiés. Partant de ce constat, Joanie Cayouette-Remblière s’est proposée de suivre au plus près les parcours scolaires de deux cohortes d’élèves, de leur entrée au collège jusqu’à leur éventuel accès au baccalauréat. Les résultats de ce travail permettent de voir que, loin d’être données, ces inégalités se construisent, pas à pas, au sein du système scolaire. [Topo,2017] – AU FIL DU COURS

Lieux de résidence

Notions, mesures et tendances

Où se logent les inégalités de logement liées à l’origine ? Pascale Dietrich-Ragon, Giulia ferrari, Sorana Toma, 2023, Ined, Documents de travail, n° 280. Basé sur l’enquête Trajectoires et origines (TeO2), cette étude analyse les inégalités de logement selon l’origine ethnique. Les immigrés et leurs descendants subissent une forte sélection résidentielle, se repliant sur les quartiers défavorisés et le parc social. Ils connaissent de mauvaises conditions de logement (suroccupation, qualité médiocre). Les populations d’Afrique, du Maghreb et de Turquie occupent les positions les plus disqualifiées, particulièrement lorsque leur origine est associée à une position sociale peu qualifiée (*). [Publication, littérature-grise, 2023] - PRÉPARATION DE COURS

Le Mobiliscope : outil d’exploration des mobilités quotidiennes et de la ségrégation socio-spatiale dans 58 villes.  Le Mobiliscope est un outil de géovisualisation qui donne à voir les variations de la population présente dans les territoires au cours des 24 heures d’une journée typique de semaine. Il propose des cartes et des graphiques interactifs pour explorer heure par heure la mixité sociale des territoires ainsi que leur attractivité en fonction du profil démographique et social des populations présentes, de leurs activités et des modes de transport utilisés. Par Julie Vallée, Aurélie Douet et Guillaume Le Roux. [Topo, Outil de géovisualisation, 2022] - ZOOM

Quartiers et effets de quartier. Analyse de la variabilité de la taille des quartiers perçus dans l’agglomération parisienne, Julie Vallée, Guillaume Le Roux, Pierre Chauvin, 2016, Annales de Géographie Vol. 708, n° 2, p. 119‑142. Qu’est-ce qu’un quartier ? Cet article s’intéresse aux variations statistiques dans les façons dont les personnes conçoivent leur quartier dans l’agglomération parisienne. Il montre que la taille perçue des quartiers varie selon la morphologie urbaine, sociale et le profil des habitants. Les résidents de Paris et des zones favorisées voient leur quartier comme plus vaste. L’article souligne les erreurs dans les études qui considèrent les quartiers comme des unités spatiales fixes, négligeant les différences dans l’appropriation des espaces par les populations. [Publication, 2016] - PRÉPARATION DE COURS

Classes sociales et espaces de vie

L’embourgeoisement, moteur du changement social en banlieue populaire au tournant du XXIe siècle, Pauline Clech, 2024, Métropoles n° 34. À partir d’une analyse statistique et cartographique du changement social, cet article analyse les transformations sociales en cours, et distingue les processus de gentrification (mineur) et d’embourgeoisement (majeur). L’article montre l’utilité d’articuler les théories du changement socio-spatial, des classes sociales et de la mobilité sociale, en combinant l’échelle métropolitaine, locale et individuelle. À une analyse classique de la morphologie sociale localisée, il articule celle des stratégies d’accumulation pour stabiliser la position de classe. [Publication, 2024] - PRÉPARATION DE COURS

Comment les retraités façonnent la structure sociale des villes françaises, Paul Gourdon, Matthieu Delage, Benoit Conti, Laurent Terral, Julie Fromentin, Sophie Baudet-Michel, 2024, Métropolitiques, 30 septembre 2024.  Ce portrait de la structure sociale des aires urbaines françaises montre le vieillissement différencié de leur population. Un quart des agglomérations sont marquées par une forte représentation des retraités, quelles que soient leurs PCS. D’autres agglomérations ont des profils socialement plus marqués. Dans le nord, de nombreuses villes accueillent des retraités ouvriers, tandis que les zones littorales et montagnardes attirent des retraités plus privilégiés. Dans les autres espaces, la place des retraités est plus discrète et les structures sociales plus variées. [Publication, 2024] - PRÉPARATION DE COURS

Métropolisation parisienne et crise des territoires en marge ? Transformation sociale au sein du bassin parisien depuis 1968 au prisme des mobilités, Guillaume Le Roux, Florent Amat et Christophe Imbert, 2023, Revue Quetelet/Quetelet Journal 10 : 27-44. Cet article quantifie et spatialise les rôles respectifs des mobilités spatiales et des mobilités sociales dans la recomposition sociale des territoires. Les résultats montrent que la ségrégation spatiale au sein du Bassin parisien s’est installée avant les années 2000 par le double jeu, d’une part, de mobilités résidentielles différenciées selon les groupes sociaux et, d’autre part, des évolutions sociales au sein des territoires. [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS 

Le double écart. Politique de déségrégation et normes familiales dans les beaux quartiers parisiens, Pascale Dietrich-Ragon, Camille François, Anne Lambert et al., 2021, Lien social et politiques, n° 87, 2021, p. 104–124. Depuis les années 2000, le rééquilibrage territorial du logement social vise à lutter contre la ségrégation urbaine, avec la construction de logements sociaux dans des quartiers bourgeois des grandes métropoles. Cet article analyse l’insertion des ménages relogés dans ces quartiers parisiens, en utilisant des données administratives et des monographies. Les populations relogées, souvent issues de familles monoparentales et à faibles revenus, se heurtent aux normes sociales et familiales dominantes, notamment le modèle de la famille nucléaire stable (*). [Publication, 2021] – PRÉPARATION DE COURS

Les rapports sociaux dans les quartiers de mixité sociale programmée, Joanie Cayouette-Remblière, 2020, Sociologie, Vol. 11, n° 1, p. 1‑22. Cet article analyse les quartiers de mixité sociale programmée dans les zones urbaines denses, où une partie des logements est réservée au secteur social. Bien que la mixité sociale apparaisse « quasi parfaite », elle repose sur l’arrivée de classes moyennes et supérieures dans des zones auparavant populaires. Les analyses montrent, d’une part, la faiblesse des liens sociaux qui se nouent dans ces quartiers et, d’autre part, que la proximité physique peut aller de pair avec des opérations sociales et mentales de construction de l’« autre » en « différent de soi » (*). [Publication, 2020] - PRÉPARATION DE COURS

Évolutions des infrastructures de transport franciliennes et mobilités résidentielles des classes sociales au XXe siècle. L’étalement urbain de la région parisienne, accentué depuis 1945 par les infrastructures de transport, a dissocié lieux de résidence et de travail, fragmente les espaces de vie. À partir des années 1950, la densification des banlieues et l’extension du réseau autoroutier ont facilité l’accès à ces zones. Les années 1970 ont vu la création des « villes nouvelles » et du RER. Cette étude analyse l’impact du maillage de transport sur les trajectoires des générations 1911-1950 et sur la redistribution spatiale des groupes sociaux en Île-de-France. [Topo, 2020] – AU FIL DU COURS 


Inégalités de destins selon les lieux de résidence

Vit-on plus longtemps en bonne santé dans certains départements français ? En France, des disparités d’espérance de vie sans incapacité sont observées dans les territoires. Où vit-on le plus longtemps et où vieillit-on en bonne santé ? Cette question est importante dans la mesure où les conseils départementaux disposent d’une compétence en matière de politique sanitaire et sociale, en particulier celle de la prise en charge de la perte d’autonomie. [Topo, 2021] – AU FIL DU COURS    

Surmortalité due à la Covid-19 en Seine-Saint-Denis : l’invisibilité des minorités dans les chiffres. Le département de la Seine-Saint-Denis a connu des taux particulièrement élevés de surmortalité liée à la Covid-19 par rapport au reste de l’Hexagone. Si la pauvreté est un facteur explicatif évident, les discriminations ethno-raciales semblent également avoir un impact sur l’exposition au virus. [Topo, 2020] - AU FIL DU COURS      

« Émigration étudiante » : Des filles plus nombreuses à gagner les grandes villes mais qui retournent plus fréquemment dans leur espace résidentiel d’origine. L’accès aux études supérieures s’est généralisé en France. Une part importante des jeunes des espaces ruraux et des petites villes s’installe dans les grandes villes universitaires pendant les études. Les jeunes femmes tendent plus que les jeunes hommes à quitter leur lieu de résidence à l’issue du baccalauréat, puis y retournent après leurs études achevées. Ce phénomène apparaît d’autant plus marqué lorsqu’elles sont issues des classes populaires, et concerne en particulier les jeunes femmes originaires des espaces ruraux et des villes petites et moyennes. [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS

 

A l’intersection des classes, du genre, des générations et/ou de l’origine

Les projets de mobilité des jeunes réunionnais·es : une affaire de famille, Marine Haddad, Agora Débats/Jeunesses n°94, p. 139-153. Cet article explore les liens entre mobilités sociale et spatiale des jeunes réunionnais·es, en analysant les trajectoires résidentielles et migratoires à travers la famille. Il examine comment les logiques de classe, de genre et d’aînesse influencent ces trajectoires. À partir de l’enquête Migrations, famille et vieillissement (INED, 2010) et de 18 entretiens, l’étude retrace les parcours de 6 jeunes des classes moyennes supérieures et montre que leurs choix de partir ou rester sont façonnés par des décisions collectives et la renégociation des rôles familiaux (*). [Publication, 2023] - PRÉPARATION DE COURS

L’explosion des inégalités. Classes, genre et générations face à la crise sanitaire. Joanie Cayouette-Remblière et Anne Lambert présentent leur ouvrage. Il montre comment les marchés (éducation, emploi, logement, conjugal) sont de plus en plus concurrentiels et cloisonnés, créant une société en silos où les mondes sociaux se croisent de moins en moins. L’ouvrage met en évidence les tendances ségrégationnistes depuis les années 2000, accentuées par la crise sanitaire. Livre librement accessible. (*). [Topo, 2021] – AU FIL DU COURS

La vie hors couple, une vie hors norme ? Expériences du célibat dans la France contemporaine, Marie Bergström, Françoise Courtel et Géraldine Vivier, 2019, Population Vol. 74, n° 1-2, p. 103-130. Depuis les années 1970, les périodes de célibat sont devenues plus fréquentes en raison du recul de l’âge au couple et des séparations. Cet article explore ces expériences selon l’âge, le sexe et le milieu social. Les jeunes trentenaires vivent souvent mal le célibat, tandis que les femmes modestes y trouvent une indépendance. [Publication, 2019] - PRÉPARATION DE COURS


 

(*) Ce résumé a été produit par IA et contrôlé par un humain, à partir d’un résumé long fourni par l’éditeur ou le(s) chercheur(s).

Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ?

Mobilité intergénérationnelle


Dirigeants et professionnels de haut niveau : une définition statistique de l’« élite socioprofessionnelle, Thomas Amossé , Milan Bouchet-Valat, Population, vol. 79, n°1, 2024. Voir partie 3. Illustration de l’apport de la catégorie : quelle mobilité sociale depuis et vers l’élite socioprofessionnelle ? p. 61. Cet article présente le cadre théorique, la méthode de construction et les premières analyses d’une nouvelle catégorie associée à la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS 2020), les « dirigeants et professionnels de haut niveau », qui vise à identifier les positions professionnelles les plus élevées au sein de la société française. Cet article met en évidence une très forte reproduction intergénérationnelle en haut de l’espace social. [Publication, 2024] – PRÉPARATION DE COURS

Diversité sociale des immigré·es et de leurs enfants : positions et mobilité intergénérationnelle, Louise Caron, Mathieu Ferry, Mathieu Ichou, Documents de travail n° 282, 2023, 29 pages. À partir des données de l’enquête TeO2, ce travail a deux objectifs : décrire les positions sociales des immigré·es et de leurs enfants, et étudier leurs évolutions d’une génération à l’autre. [Publication, littérature « grise », 2023] – PRÉPARATION DE COURS 

La mobilité sociale des jeunes aux Antilles et à la Réunion, Angus Lottin, Didier Breton, Claude-Valentin Marie, Sandrine Dauphin, et Élodie Floury, 2023, France Stratégie, 42 pages. Dans le cadre de cette étude sur la « mobilité sociale des jeunes », visant, outre un état des lieux, à une appréciation de l’impact des politiques publiques en ce domaine, France Stratégie a souhaité disposer d’une analyse spécifique aux jeunes natifs des Drom. L’ambition est de documenter de la manière la plus précise possible les réalités de leur mobilité « inter » et « intra » générationnelle, leurs souhaits potentiels, ainsi que la spécificité de leur(s) parcours. [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS

Emplois, salaires et mobilité intergénérationnelle, Dominique Meurs, Bertrand Lhommeau et Mahrez Okba. Dans : Cris Beauchemin (Éd.), Christelle Hamel (Éd.) et Patrick Simon (Éd.), Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France, Paris : Ined, p. 233-262. Ce chapitre consacré à l’emploi salarié et aux rémunérations des immigrés et des descendants d’immigrés traite de trois questions : quels emplois occupent les immigrés et les descendants d’immigrés par rapport à la population majoritaire ? Sont-ils moins payés, toutes choses égales par ailleurs ? Les secondes générations occupent-elles de meilleurs emplois que leurs pères immigrés ? Les thèmes traités ici se rattachent donc à deux champs de réflexion : celui de la discrimination salariale et celui de l’intégration économique. [Publication, 2016] – PRÉPARATION DE COURS

Familles immigrées : le niveau d’éducation progresse sur trois générations mais les inégalités sociales persistent, Cris Beauchemin, Mathieu Ichou, Patrick Simon, l’équipe de l’enquête TeO2 (The TeO2 team), Population et Sociétés n° 602, Juillet-août 2022. Le niveau d’éducation progresse entre les parents immigrés et leurs enfants nés en France, mais reste inférieur à celui des descendants de natifs. Les parents originaires d’Asie et d’Afrique subsaharienne sont souvent plus diplômés que les parents natifs, contrairement aux parents originaires de Turquie et du Moyen-Orient, dont les enfants restent les moins diplômés malgré une progression. Les filles d’immigrés réussissent mieux scolairement que les fils, dépassant plus souvent le niveau de diplôme de leurs parents (*). [Publication, 2022] - ZOOM

Grand écart #2 Minorités ethniques : ils sont plus discriminés que leurs parents, avec Patrick Simon. Bakary et Assan peinent à trouver un job et un appart, beaucoup plus que Sergio, Tiago et Martin. En cause : la "visibilité" de leur appartenance à une minorité. Et, chose étonnante, c’est pire pour les enfants d’immigrés que pour leurs parents ! 48% des immigrés "visibles" de première génération ont subi une discrimination dans la recherche d’un emploi, un chiffre qui monte à 57% pour leurs descendants. [Vidéo, 2020, durée : 8 minutes] – ZOOM

L’effet génération sur les discriminations envers les immigrés en France par Patrick Simon. On estime souvent que les discriminations sont plus fortes pour les immigrés qui connaissent mal le pays où ils s’installent, ne parlent souvent pas bien la langue et sont stigmatisés pour leurs différences, alors que leurs enfants nés dans le pays d’émigration y sont plus intégrés et échappent en partie à ces discriminations. Pourtant les résultats des enquêtes en France et dans d’autres pays montrent que la seconde génération, c’est-à-dire les enfants des immigrés, rapporte plus de discriminations que les immigrés de même origine. Comment explique-t-on cela ? [Vidéo, 2022, durée : 3min.] – AU FIL DU COURS

Les discriminations sont-elles plus fortes pour les descendants d’immigrés de deuxième génération ? Une enquête de Ined et de l’Insee compare le parcours des immigrés et de leurs descendants à celui des Français sans ascendance étrangère. « Trajectoires et origines » est la première enquête d’envergure de ce type en France. De 2008 à 2009, vingt-deux chercheurs ont scruté les vies de plus huit mille familles issues des sept grandes vagues migratoires de la fin du XXe siècle. Selon Cris Beauchemin, un des trois auteurs de l’enquête, les résultats mettent en évidence l’importance des discriminations auxquelles les enfants d’immigrés font encore face. [Vidéo, 2016. Durée : 4,5 minutes] – AU FIL DU COURS

 

Mobilité professionnelle


Comment évolue la mobilité sociale au cours d’une carrière ? Marta Veljkovic, 2023, Paris, France : Observatoire des inégalités. Au fil d’une carrière, on peut changer de position dans la hiérarchie ou encore, passer du chômage à un emploi. Est-il plus fréquent pour les générations récentes de monter (ou descendre) les barreaux de l’échelle sociale, que pour les précédentes ? [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS

Le déclassement professionnel parmi les immigrés en France : une approche par méthodes mixtes, Inès Malroux, Élise Auriol-Desmulier et Anne Gosselin, 2023, Working paper du Ceped, n°54, Paris : Ceped. Si le déclassement professionnel et plus largement le thème du « brain waste » est présent dans les études migratoires, peu d’études permettent de dresser un tableau général du déclassement professionnel en France : quels sont les immigrés et les descendants d’immigrés les plus concernés ? Quels sont les métiers, les professions, les conditions de travail des personnes déclassées ? Comment la situation est-elle perçue par les personnes ? [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS 

Le rôle du capital humain prémigratoire dans l’intégration économique des immigrés en France : compétences métier vs compétences transversales, Nadiya Ukrayinchuk, Xavier Chojnicki, Population 2020/2-3 (Vol. 75), pages 325 à 357 . Le capital humain prémigratoire influence l’accès à l’emploi, la progression socioprofessionnelle et la rémunération des immigrés. L’enquête Trajectoires et Origines (2008) révèle que, sauf pour les compétences linguistiques, les compétences transversales n’améliorent pas l’intégration. En revanche, les compétences métier favorisent une meilleure intégration économique. De plus, un faible niveau de transférabilité des compétences métier a des effets négatifs persistants sur l’intégration économique des immigrés (*).  [Publication, 2020] – PRÉPARATION DE COURS         

Des trajectoires professionnelles qui ramènent au milieu social d’origine : une analyse de la contre-mobilité en France en 2015, Marta Veljkovic, 2021, Revue Française de Sociologie Vol. 62, n° 2, p. 209‑251. L’étude basée sur l’enquête « Formation et Qualification Professionnelle » de l’Insee confirme la persistance de la « contre-mobilité » en France. En 2015, environ 25 % des hommes et 20 % des femmes mobiles retournent à leur position sociale d’origine après une brève éloignement. Ces individus, souvent moins éduqués et issus de familles moins homogames, présentent des caractéristiques sociales distinctes de ceux qui restent dans leur milieu d’origine. Les résultats soulignent la nécessité d’analyser les différentes voies de reproduction sociale et les inégalités de genre qu’elles engendrent (*). [Publication, 2021] – PRÉPARATION DE COURS

Inégalités de carrières : femmes et hommes face à la mobilité professionnelle. Delphine Remillon nous propose une synthèse des résultats récents sur les mobilités différenciées dans les carrières selon le genre. Les transformations du monde du travail appellent de nouvelles analyses. Cette présentation se conclue sur les nouveaux enjeux et les données nécessaires pour y répondre. [Vidéo, 2020, durée : 14 min] – ZOOM 

 

Mobilité sociale et géographique

Métropolisation parisienne et crise des territoires en marge ? Transformation sociale au sein du bassin parisien depuis 1968 au prisme des mobilités, Guillaume Le Roux, Florent Amat et Christophe Imbert, 2023, Revue Quetelet/Quetelet Journal 10, p.27-44. L’article révèle une accentuation de la ségrégation spatiale dans le Bassin parisien, amorcée avant les années 2000, par des mobilités résidentielles différenciées et des mobilités sociales freinées selon les territoires. Il met en évidence des logiques spatiales et temporelles, où l’embourgeoisement et la paupérisation résultent davantage de processus de fermeture résidentielle et de spécialisation sociale des territoires que des seuls phénomènes de peuplement ou de mobilités sociales locales (*). [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS         

La périurbanisation de la pauvreté : politique de soutien à la propriété et inégalités socio-spatiales en France, Laurent Gobillon, Anne Lambert et Sandra Pellet, 2022, Population 77, p.7-52. Cet article analyse l’impact des prêts aidés, notamment le Prêt à taux zéro, sur l’accès à la propriété et la ségrégation résidentielle des ménages modestes (1996-2006). Bien que ce prêt ait limité l’exclusion des ménages modestes du marché du logement neuf, surtout en dehors de la région parisienne, il a conduit ces ménages à s’installer davantage en zones périurbaines et rurales, moins accessibles aux services publics et opportunités d’emploi. Les entretiens montrent que ces ménages n’avaient pas toujours conscience des conséquences géographiques et sociales de leur choix (*). [Publication, 2022] – PRÉPARATION DE COURS  

Qu’est-ce que le Mobiliscope ? Le Mobiliscope est un outil de géovisualisation qui donne à voir les variations de la population présente dans les territoires au cours des 24 heures d’une journée typique de semaine. Il propose des cartes et des graphiques interactifs pour explorer heure par heure la mixité sociale des territoires ainsi que leur attractivité en fonction du profil démographique et social des populations présentes, de leurs activités et des modes de transport utilisés. C’est un outil libre et gratuit qui s’inscrit dans une démarche de science ouverte. [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS      

Évolutions des infrastructures de transport franciliennes et mobilités résidentielles des classes sociales au XXe siècle. L’étalement urbain de la région parisienne, accéléré après 1945 par les infrastructures de transport, a transformé les relations entre lieux de résidence et de travail. Depuis les années 1950, la densification des banlieues et l’extension du réseau autoroutier ont désenclavé ces espaces. Les années 1970 ont vu la création des « villes nouvelles » et le développement du RER. L’article analyse l’impact du maillage de transport sur les trajectoires des générations nées entre 1911 et 1950 et la redistribution des groupes sociaux dans l’espace francilien (*). [Topo,2020] – AU FIL DU COURS

Des mobilités sociales et géographiques des gays et lesbiennes. Les couples de même sexe connaissent des mobilités sociales plus fortes que les couples hétérosexuels. À origines sociales similaires, gays et lesbiennes sont généralement plus diplômés. Ils ont également des mobilités géographiques plus marquées, vivant plus loin de leur lieu de naissance et souvent en région parisienne, surtout les hommes. L’orientation sexuelle semble donc structurer les trajectoires de vie, l’homosexualité n’étant pas seulement un comportement sexuel, mais un facteur influençant les parcours individuels (*). [Topo, 2017] – AU FIL DU COURS

 

(*) Ce résumé a été produit par IA et contrôlé par un humain, à partir d’un résumé long fourni par l’éditeur ou le(s) chercheur(s).

Quelles mutations du travail et de l’emploi ?

Évolution du marché de travail

Conditions de travail
 
Précarité, sur-emploi ou discontinuité ? Trajectoires et vécus des contrats courts pour les salarié·es de 50 ans et plus, Claire Vivès et Delphine Remillon, 2024, Travail et Emploi 173-174-175. Cet article analyse la situation des salarié·es de 50 ans et plus en contrats courts, en explorant leurs trajectoires, vécus, obstacles et ressources. Trois configurations se dégagent : le cumul d’un emploi stable avec des contrats courts, des carrières en contrats courts dans des secteurs où ceux-ci sont la norme, et des parcours marqués par la précarité, avec un désir de CDI et de meilleures conditions. Les auteurs comparent les ressources et obstacles rencontrés par les seniors en contrats courts avec celles des plus jeunes dans des situations similaires (*). [Publication, 2024] - PRÉPARATION DE COURS

Quarante ans d’analyse du travail et de l’emploi : points de vue de quatre économistes, Philippe Askenazy, Luc Behaghel, Morgane Laouenan et al., 2019, Travail et Emploi n°158, p. 69-93. Cet article examine les évolutions du marché du travail en France sur 40 ans et les changements dans l’analyse statistique et économique qui l’accompagnent. L’économie du travail a adopté des méthodes micro-économétriques depuis les années 1990, mais cela n’a pas permis de réduire significativement le chômage ou les inégalités. L’article soulève des questions sur les limites des outils statistiques face à un contexte en constante évolution et sur le manque de dialogue entre économistes et décideurs publics, ce qui pourrait freiner l’efficacité des politiques mises en place (*). [Publication, 2019] - PRÉPARATION DE COURS
 
Les conditions de travail : quelle protection pour les salariés âgés en France ? Ariane Pailhé, 2005, Population, 60(1‑2), p. 99‑126. Depuis les années 1980, les conditions de travail en France se dégradent, avec trois types de contraintes identifiés : pénibilités physiques, flexibilité horaire et exigences marchandes. L’âge offre une certaine protection contre les pénibilités physiques, surtout pour les femmes, tandis que les hommes deviennent moins exposés aux exigences marchandes en vieillissant. Cependant, cette protection relative des salariés âgés a diminué au fil du temps. De plus, au-delà de 55 ans, la protection contre les exigences physiques se traduit souvent par des évictions du marché du travail (*). [Publication, 2005] – PRÉPARATION DE COURS

 Âge et conditions de travail, Ariane Pailhé, 2004, Gérontologie et société, 27(111), p. 113‑130. Depuis les années 1980, les conditions de travail se dégradent, surtout à cause de l’intensification du travail. Les salariés âgés, bien que vulnérables, sont relativement protégés des contraintes physiques et des horaires atypiques, contrairement aux jeunes qui se sentent plus exposés à ces risques. Les enquêtes sur les conditions de travail de 1984, 1991 et 1998 révèlent que, malgré cette protection, l’exposition aux contraintes augmente pour tous les âges. Une tendance à l’homogénéisation des conditions de travail entre générations commence à se dessiner entre 1991 et 1998(*). [Publication, 2004] – PRÉPARATION DE COURS

Aujourd’hui, 60 % des salariés, déclarent des difficultés d’articulation entre les sphères familiale et professionnelle. Ariane Pailhé, directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined), auditionnée par la Commission Travail et emploi du CESE dans le cadre de la saisine gouvernementale : "Articulation des temps et évolutions de l’organisation du travail". [Vidéo 2024, Durée 4minutes] - ZOOM 

 

Horaires atypiques      

Horaires atypiques de travail : les femmes peu qualifiées de plus en plus exposées, Anne Lambert, Laetitia Langlois, 2022, Population et Sociétés, 599. L’exposition aux horaires atypiques de travail se recompose au cours de la dernière décennie plus qu’elle ne se diffuse à l’ensemble des salariés. Ce sont les femmes peu qualifiées qui pâtissent le plus de la montée des horaires atypiques, en particulier du travail habituel le samedi et le dimanche. À l’inverse, les cadres connaissent une relative normalisation de leurs horaires de travail, avec un recul des horaires atypiques, mais aussi des horaires imprévisibles et variables. [Publication, 2022] - ZOOM 

Conditions de travail des personnels navigants des compagnies aériennes. L ’enquête inédite de la sociologue Anne Lambert nous emmène dans les coulisses d’une compagnie aérienne française, au plus près des équipages. Elle décrit le travail dans les airs, son rythme, la fatigue, les rapports hiérarchiques et les relations sexuées. Qui sont les personnels navigants ? Forment-ils un ensemble homogène ? L’image de ces métiers est très positive : leurs conditions de travail sont-elles enviables ? La première publication tirée de cette enquête est une bande-dessinée, pourquoi ce choix ? [Topo, 2016] – AU FIL DU COURS

 

Santé au travail

Stress, anxiété et dépression au travail : existe-t-il des différences entre entreprises ?  Nicolas Vaillant, François-Charles Wolff, 2011, Revue Française d’économie, XXV(4), p. 39‑74. Malgré le coût social élevé du stress au travail, les déterminants des risques psycho-sociaux restent largement méconnus en France. Les recherches sur le stress professionnel se limitent souvent à des études de cas, ce qui ne permet pas d’identifier les différences entre les entreprises. Ce travail analyse les facteurs de stress, d’anxiété et de dépression à partir d’un échantillon de 10 125 salariés de six grandes entreprises françaises, collecté par l’Institut français d’action sur le stress entre 2000 et 2007 (*). [Publication, 2011] – PRÉPARATION DE COURS

Cancer, sexe et genre : les cas des cancers d’origine professionnelle. Intervention de Émilie Counil, Journée Recherche et Santé, 2017 : " Sexe et genre dans les recherches en santé, une articulation innovante ". Le cancer est la première cause de mortalité en France et en Europe, chez les hommes et les femmes. Il s’agit d’une maladie socialement très inégalitaire et évitable. La responsabilité du travail est le plus souvent ignorée. [Vidéo, 2017, durée : 30 min] - ZOOM

Avant l’amiante, la silicose. Mourir de maladie professionnelle dans la France du XXe siècle, Paul-André Rosental, Population et Sociétés n° 437, septembre 2007. Les maladies professionnelles représentent moins d’un millième des décès annuels en France mais les statistiques sont largement sous-évaluées. Par exemple, la silicose, la maladie professionnelle la plus mortelle du XXe siècle, aurait causé 40 000 décès entre 1946 et 1987, un chiffre qui pourrait être deux à trois fois plus élevé. Cette sous-estimation résulte de plusieurs facteurs, tels que la non-reconnaissance de la maladie, l’attribution des décès à d’autres causes, le départ des mineurs vers d’autres secteurs et l’oubli des cas chez les immigrés ayant travaillé dans les mines. [Publication, 2007] - ZOOM

Télétravail et santé mentale durant la crise sanitaire. À partir des données de l’enquête Épidémiologie et Conditions de vie liées au Covid-19 (EpiCov), conduite par l’INSERM et la DREES, Ariane Pailhé, Émilie Counil et Elena Reboul, ont analysé comment le télétravail a pu affecter l’équilibre vie privée-vie professionnelle et la santé mentale en France durant la pandémie de Covid-19. Leur étude se place à l’été 2021, période durant laquelle les restrictions sanitaires se sont assouplies suite à la première campagne de vaccination et où les conditions de travail commençaient à se rapprocher des conditions usuelles. [Topo, 2024] – AU FIL DU COURS

Silicose, retour d’un vieux fléau au 21e siècle : entre médecine, commerce et politique. Loin d’avoir disparu, la silicose est au contraire, si l’on peut dire, l’une des maladies sociales et environnementales les plus prometteuses du 21e siècle. Elle est amenée à progresser à un rythme rapide, parallèlement à l’industrialisation des pays émergents. [Topo, 2017] – AU FIL DU COURS

 

Le travail à l’heure du numérique

Expérience et intensité du télétravail : quels liens avec le bien-être après une année de crise sanitaire en France ? Elena Reboul, Ariane Pailhé, Émilie Counil, 2023, Population, 78(3/4), p. 523‑558. Cet article, basé sur l’enquête EpiCov, analyse les trajectoires d’activité de près de 40 000 actifs et l’usage du télétravail pendant la première année de crise sanitaire en France. Il explore ses effets sur l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle et la santé mentale à l’été 2021. Les résultats montrent que le télétravail améliore l’équilibre travail-vie personnelle, particulièrement pour les femmes et les parents, sans affecter la dépression ou les troubles anxieux en moyenne, et ce, indépendamment de l’expérience pré-pandémie (*). [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS

Du télétravail de crise au télétravail installé : quelles répercussions sur le bien-être ?, Elena Reboul, Ariane Pailhé et Emilie Counil, 2024, Connaissance de l’emploi n° 194, p.1-4. Après son usage massif durant la pandémie de Covid-19, le télétravail est devenu une pratique durable, mais ses effets sur le bien-être des travailleurs restent débattus. À partir de l’enquête EpiCov, ce numéro analyse les trajectoires d’activité pendant la première année de crise sanitaire et examine l’impact du télétravail sur l’équilibre travail-vie privée et la santé mentale. Les résultats montrent que le télétravail ne semble pas lié à des troubles dépressifs ou anxieux, mais facilite l’articulation travail-vie personnelle, notamment pour les parents (*). [Publication, 2024] - ZOOM

Le travail dans la crise : une question de santé. Emilie Counil et Ariane Pailhé, nous présentent quelques résultats de l’enquête « Épidémiologie et conditions de vie » (EpiCoV) conduite à différents moments de l’épidémie. Quels sont les effets de la pandémie sur la santé – en fonction du type de profession exercée, de la situation familiale, du mode éventuel d’exercice du télétravail ? [Vidéo, 2021, durée : 11 minutes] – ZOOM

Le travail et la crise sanitaire : prendre du recul. Emilie Counil intervient dans une vidéo du Creapt, au titre d’invitée en séquence 3/6 "Quelles sont les populations les plus exposées au coronavirus ?" [Vidéo,2021, durée : 6 minutes] – ZOOM

Emploi, télétravail et conditions de travail : les femmes ont perdu à tous les niveaux pendant le Covid-19, Anne Lambert, Catherine Bonvalet, Élie Guéraut et al., 2020, The Conversation. Parmi l’ensemble des actifs qui occupaient un emploi au 1er mars 2020, 30 % étaient à l’arrêt deux mois après et 70 % travaillaient encore – dont 41 % depuis leur domicile et 59 % à l’extérieur. Qui ont subi les premiers les conséquences économiques de la pandémie ? Dans quelles conditions les Français ont-ils continué à travailler, selon leur sexe et leur catégorie socioprofessionnelle ? [Publication, 2020] - ZOOM

Le travail et ses aménagements : ce que la pandémie de covid-19 a changé pour les Français, Anne Lambert, Joanie Cayouette-Remblière, Elie Guéraut, Guillaume Le Roux, Catherine Bonvalet, Violaine Girard, Laetitia Langlois, Population et Sociétés n° 579, juillet 2020. La pandémie de Covid-19 a provoqué une forte rétractation de l’emploi en France, avec 30 % des actifs occupés le 1er mars 2020 à l’arrêt deux mois après. Elle a modifié les conditions de travail, bouleversé l’usage du logement et renforcé les inégalités de sexe, avec des effets potentiellement structurels à long terme. Les cadres ont majoritairement basculé en télétravail, contrairement aux autres catégories. Les femmes ont davantage perdu leur emploi et leurs conditions de travail se sont détériorées, souvent accompagnées de tensions avec les enfants en télétravai (*)l. [Publication,2020] - ZOOM

Télétravail et santé mentale durant la crise sanitaire. À partir des données de l’enquête Épidémiologie et Conditions de vie liées au Covid-19 (EpiCov), conduite par l’INSERM et la DREES, Ariane Pailhé, Émilie Counil et Elena Reboul, ont analysé comment le télétravail a pu affecter l’équilibre vie privée-vie professionnelle et la santé mentale en France durant la pandémie de Covid-19. Leur étude se place à l’été 2021, période durant laquelle les restrictions sanitaires se sont assouplies suite à la première campagne de vaccination et où les conditions de travail commençaient à se rapprocher des conditions usuelles. [Topo, 2024] – AU FIL DU COURS

Travail, chômage et intégration sociale

Le chômage augmente le risque de séparation. Une étude menée par Anne Solaz et des chercheurs européens examine le lien entre chômage et instabilité des couples en Belgique, Finlande, France, Allemagne et Italie. Les résultats montrent que le chômage des hommes augmente systématiquement le risque de séparation, tandis que celui des femmes a moins d’impact sur la stabilité du couple. Cela confirme que le statut professionnel est plus déterminant pour les hommes. Cependant, en période de récession, l’impact du chômage sur la séparation est atténué (*). [Topo, 2021] – AU FIL DU COURS 

Suicide et mal-être social, Nicolas Bourgoin, Joseph-Alfred Nizard, Geneviève De Divonne, Population et Sociétés n° 334, avril 1998. Les dernières statistiques disponibles sur le nombre de suicides en France semblent indiquer une évolution favorable (11 300 en 1996 contre 12 300 en 1993 et 12 500 en 1985-86), mais la France se classe parmi les pays industriels occidentaux à forte mortalité par suicide, après la Finlande, le Danemark et l’Autriche, en compagnie de la Suisse, de la Belgique et de la Province du Québec. Le suicide demeure un révélateur du mal-être social, moins corrélé à l’alcoolisme que dans le passé, mais lié à la montée du chômage et de la précarité ainsi qu’au relâchement des liens familiaux. [Publication,1998] – ZOOM

 

(*) Ce résumé a été produit par IA et contrôlé par un humain, à partir d’un résumé long fourni par l’éditeur ou le(s) chercheur(s).

Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ?

La représentation syndicale des femmes, de l’adhésion à la prise de responsabilités : une inclusion socialement sélective, Maxime Lescurieux, 2019, La revue de l’IRES 98, p.59-82. L’article analyse, à partir des enquêtes de la Dares et de l’Insee, le rôle des politiques volontaristes et de l’évolution des syndicats sur l’engagement des femmes depuis les années 1990. Bien que le mouvement syndical se féminise, les femmes restent sous-représentées en 2010. Dans un cadre législatif favorisant l’inclusion et un modèle de cumul des mandats, l’article met en lumière un effet ambivalent : davantage de femmes cadres, mais moins d’ouvrières et d’employées présentes dans les syndicats (*). [Publication, 2019] - PRÉPARATION DE COURS

La fabrique du citoyen : origines et rapport au politique en France, Vincent Tiberj et Patrick Simon, 2015. Dans : Cris Beauchemin (Éd.), Christelle Hamel (Éd.) et Patrick Simon (Éd.), Trajectoires et origines. Enquête sur la diversité des populations en France, Paris : Ined, p. 501-523. [Publication, 2015] - PRÉPARATION DE COURS 

Transmettre l’histoire de nos luttes. Entretien avec Saïd Bouamama, Patrick Simon (Int.), Samira Ouardi (Int.) et Saïd Bouamama, 2015, Mouvements, p.153-165. Saïd Bouamama, originaire des faubourgs ouvriers de Roubaix, a consacré sa vie à mettre le savoir au service des luttes. Chercheur et militant, il a développé une sociologie des dominations qui alimente ses engagements politiques, notamment sur l’immigration et les discriminations. Dans cet entretien, il évoque ses débuts dans le militantisme, ses rencontres intellectuelles, et sa participation à des luttes syndicales depuis les années 1970, y compris la marche de l’égalité. Bouamama dresse un bilan de trente ans de militantisme et esquisse une stratégie politique de gauche pour l’avenir (*). [Publication, 2015] - PRÉPARATION DE COURS

 

(*) Ce résumé a été produit par IA et contrôlé par un humain, à partir d’un résumé long fourni par l’éditeur ou le(s) chercheur(s).

Quelle action publique pour l’environnement ?

Environnements et population : Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? Gilles Pison, 2023, dans : Richard Laganier (Dir.) et Yvette Veyret (Dir.), Environnements : approches géographiques, Paris : Ellipses, p. 69-90. Une idée répandue est que nous serions trop nombreux sur Terre et que la « surpopulation » serait l’une des principales causes, sinon la première, de la dégradation de l’environnement et l’érosion de la biodiversité. Une des mesures prioritaires serait d’arrêter la croissance démographique tout de suite et de décroître sans délai. Le lien fait ainsi entre population et environnement est-il établi ? La décroissance démographique serait-elle une condition de la transition écologique ? [Publication, 2023] – PRÉPARATION DE COURS

Faisabilité de la mise en place d’un dispositif de santé publique autour d’un ancien site industriel de broyage d’amiante : Le Comptoir des minéraux et matières premières (Cmmp) Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En 1938, une entreprise de broyage de minerai d’amiante s’installe en banlieue parisienne, causant bruit et poussière, et générant des plaintes. En 1997, la famille d’un riverain décédé de mésothéliome porte plainte, attribuant sa maladie à l’exposition environnementale à l’amiante. L’étude menée a confirmé 11 cas de pathologies liées à l’amiante, exposant la pollution générée par l’usine. Elle souligne la nécessité d’informer les anciens travailleurs et riverains sur leurs droits à réparation et à un suivi médical, ainsi que d’envisager un suivi collectif pour la population concernée (*). [Publication, 2012] – PRÉPARATION DE COURS

Quels sont les liens entre croissance démographique et changement climatique ? Gilles Pison et Françoise Vimeux, 2024, Paris, GREC francilien, Groupe régional d’expertise sur le changement climatique et la transition écologique en Île-de-France. [Publication, 2024] - ZOOM

Comment la démographie influence-t-elle le changement climatique ? Le cas de l’Europe, Fabrizio Natale, Philipp Ueffing, Christoph Deuster, Population et Sociétés n° 614, Septembre 2023. Cet article analyse les interactions entre changement climatique et démographie dans l’Union européenne. Bien que la population mondiale continue de croître, la baisse de la fécondité et l’inertie démographique imposent des défis. Le verdissement de l’économie européenne est crucial pour réduire les émissions mondiales d’ici 2050. En Europe, les émissions augmentent avec l’âge, et les différences intergénérationnelles de consommation et d’attitude face au climat ajoutent des défis pour les politiques climatiques, surtout dans un contexte de vieillissement de la population (*). [Publication, 2023] – ZOOM 


Conséquences des changements climatiques et environnementaux sur les déplacements des populations. avec Valérie Golaz (Ined), Uacitissa Mandamule (LPDE) et Léo Lipovac (Ined) [Vidéo,2022, durée : 37,30 min.] - ZOOM
 
Les migrations environnementales sont-elles mesurables ? Jacques Véron, Valérie Golaz, Population et Sociétés n° 522, mai 2015. Bien qu’il soit de plus en plus fréquemment question de migrations environnementales, il est souvent difficile d’identifier les changements environnementaux comme facteurs principaux de la migration. Le changement climatique risque de rendre plus fréquentes et plus sévères les catastrophes « naturelles ». Même si la mobilité n’est qu’une des réponses possibles au changement climatique, d’autres relèvent du réaménagement des territoires exposés. Faire de la mobilité une stratégie pour les anticiper, nécessite de mieux connaître les mécanismes à l’œuvre lorsque des populations se déplacent. [Publication, 2015] – ZOOM

Migrations climatiques : un avenir annoncé ? Selon un discours fréquent, des migrations de plus en plus nombreuses résulteront dans l’avenir des transformations environnementales induites par le changement climatique. Notre planète connait à l’heure actuelle des changements progressifs de température et de pluviométrie, dont l’une des conséquences est la montée du niveau des océans, ainsi que des événements extrêmes de plus en plus fréquents et aux retombées de plus en plus lourdes. Un nombre croissant de personnes sont contraints de quitter leur lieu d’habitation, mais déplacement ne signifie pas toujours migration. [Topo,2024] – AU FIL DU COURS 

Les interactions entre population et environnement dans une perspective spatio-temporelle et démographique. Interview avec Valérie Golaz, directrice de recherche à l’Ined : L’étude des interactions population et environnement soulève la question de l’échelle géographique adéquate à laquelle travailler. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Y a-t-il parfois des contradictions ou des résultats différents selon les données ou l’échelle ? Quelles données utilisez-vous pour analyser les interactions entre population et environnement ? [Topo, 2024] – AU FIL DU COURS
    

Inquiets mais pollueurs. Une enquête sur le personnel de la recherche française face au changement climatique. La communauté scientifique alerte les populations sur les risques encourus depuis plusieurs années, et les encourage à changer leurs habitudes de consommation. Pourtant, les acteurs de la recherche ont eux-mêmes des pratiques fortement émettrices de gaz à effet de serre dans le cadre de leur travail. Plus de 6000 personnes ont répondu au questionnaire « Inquiets mais pollueurs : une enquête sur le personnel de la recherche française face au changement climatique » [Topo, 2022] – AU FIL DU COURS
      

Faut-il avoir peur de la population mondiale ? Jacques Véron, directeur de recherche émérite à l’Ined, a répondu à nos questions sur l’ouvrage qu’il a écrit, Faut-il avoir peur de la population mondiale ? Quels impacts la croissance démographique mondiale a-t-elle sur la planète et plus particulièrement sur l’environnement ? Il semble quasi-impossible de freiner la croissance de la population mondiale. Quel rôle la démographie comme discipline peut-elle néanmoins jouer dans le débat sur l’avenir de la planète ? [Topo, 2021] – AU FIL DU COURS 

Cancer de la prostate en lien avec les pesticides incluant chlordécone, Comité d’experts spécialisé « évaluation des risques liés aux milieux aériens » et Emilie Counil (Collab.), 2021, Maisons-Alfort : ANSES, p. 332. L’Anses a réalisé une expertise scientifique sur le lien entre cancer de la prostate et expositions professionnelles aux pesticides, en mettant l’accent sur le chlordécone aux Antilles. Ce rapport, premier dans le cadre de la reconnaissance des maladies professionnelles, révèle la diversité des expositions professionnelles aux pesticides en France, tant dans les secteurs agricoles que non agricoles. L’expertise conclut à une relation causale probable entre le cancer de la prostate et l’exposition aux pesticides, soutenant la création d’un tableau de maladies professionnelles (*). [Topo,2021] - AU FIL DU COURS

 

 

(*) Ce résumé a été produit par IA et contrôlé par un humain, à partir d’un résumé long fourni par l’éditeur ou le(s) chercheur(s).

Légende

PRÉPARATION DE COURS : publications scientifiques pour les enseignants (articles scientifiques et chapitres d’ouvrages)
ZOOM : Matériaux pour aller plus loin avec les élèves (vidéos de plus de 3 minutes, articles courts écrits par des chercheurs)
AU FIL DU COURS : Vidéos, interviews et textes courts (topos) à destination des élèves